L’esclavage est un phénomène qui existe depuis près de 6000 ans. Les Européens n’en ont pas eu le monopole. Les Arabes, notamment, ont activement participé à la traite des Noirs en Afrique. C’est toutefois au XVIIème et surtout au XVIIIème siècle que la traite négrière se développe et participe au développement des ports de commerce européens. On estime à 12 millions le nombre d’Africains déportés.

Le commerce triangulaire consistait à acheter des esclaves aux Africains en échange de bibelots et de verrerie. Ils étaient ensuite emmenés enchaînés dans des bateaux pour être revendus dans les colonies, notamment aux Caraïbes et au Brésil. Ils travaillaient alors dans des plantations de produits exotiques comme le cacao, le café ou le coton. Avec l’argent de la vente, les armateurs européens achetaient ensuite ces produits exotiques et les importaient en Europe où ils faisaient des bénéfices considérables.

Le commerce de droiture était moins risqué et ne recourait pas à l’esclavage. Il consistait à faire des allers-retours entre Europe et Amérique.

Des compagnies de navigation contrôlent le commerce. Colbert crée la Compagnie des Indes Orientales en 1664 pour concurrencer les Provinces Unies en Asie.

Les villes atlantiques (Liverpool, Bristol, Nantes, Bordeaux) et néerlandaises s’enrichissent considérablement : de grandes familles d’armateurs et de négociants font fortune. Ils font construire des hôtels particuliers richement décorés encore visibles aujourd’hui.