En France, la liberté de croyance et la liberté d’association sont deux principes fondamentaux.
L’État est neutre vis-à-vis de toutes les croyances religieuses. Il s’agit d’un principe affirmé dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leurs manifestations ne troublent pas l’ordre public […]. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ».
Cependant, si la laïcité est un principe essentiel de notre pays, la montée du débat concernant le port de signes religieux ne peut être ignorée.
Par ailleurs, de nombreuses personnes adhèrent à des sectes, à la recherche d’idéaux nouveaux ou simplement pour intégrer un groupe. Dans certains cas, des croyances peuvent aller jusqu’à porter atteinte à la santé, à la sécurité et à la morale publique, ou encore à la liberté et aux droits d’autrui. Il est alors difficile, pour la loi, de trouver les limites de ces libertés.
Le sens étymologique du terme « religion » (religio en latin) désigne l’observance d’un ensemble de règles, ce qui attache ou retient, le lien moral ou encore l’inquiétude de conscience.
Il existe des religions monothéistes (c’est-à-dire qu’elles n’admettent qu’un seul dieu, à l’image du judaïsme, du christianisme et de l’islam) et polythéistes (qui admettent l’existence de plusieurs dieux, comme par exemple le bouddhisme ou l’hindouisme).