Divers contrôles sont disposés tout au long de la chaîne graphique et s’appuient sur des épreuves. Ceux-ci ont pour objectif de réduire le coût des malfaçons et non-conformités en minimisant :

  • l’impact sur la consommation de matière première ;
  • le temps de réfection ;
  • les pénalités de retard de livraison ;
  • l’occupation des machines.

Le bon à tirer (BàT)

Cette épreuve résulte de la photogravure ou de la mise en page. Elle permet de valider la chromie ainsi que la disposition des éléments graphiques (textes, dessins et images). Le bon à tirer est daté et signé par le client. Il s’agit dans ce cas d’un document contractuel qui servira de référence à l’imprimeur.

Suivant le degré d’exigences du projet, le chef d’atelier peut se substituer au client.

Le bon à graver (BàG)

Après l’imposition, l’opérateur prépresse produit une épreuve de contrôle sur un traceur jet d’encre, le plus souvent. Cette épreuve à tel (100 %) est le reflet de la feuille d’impression. Une fois validé, ce contrôle donne lieu à la production de la forme imprimante.

Le bon à rouler (BàR)

Dès lors qu’il a réglé son repérage, son registre et son encrage en s’appuyant sur le bon à tirer, l’imprimeur identifie la première bonne feuille. Cette épreuve est datée et signée dans l’atelier, par le client ou son mandataire, et demeure la référence pour l’imprimeur tout au long du tirage.

Le bon à façonner (BàF)

Lors de la production d’un imprimé, plusieurs bons à façonner sont produits. Il s’agit pour chaque étape de façonnage de réaliser et valider le premier jet de référence, que ce soit lors du pliage, de l’assemblage, de l’encartage, de la reliure ainsi que de toutes autres opérations d’embellissement…