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Contribuer à l’amélioration de la performance financière de l’entreprise

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Contribuer à l’amélioration de la performance financière de l’entreprise – Partie 1

Le bilan comptable est un tableau où sont répertoriés à gauche l’actif (les éléments possédés par l’entreprise) et à droite le passif (comment ont été financés les éléments de l’actif donc ce qu’elle doit). Il reflète la situation patrimoniale de l’entreprise à une date donnée. Ce document est imposé par la réglementation et doit être dressé au moins une fois par an, à la clôture de l’exercice comptable. La lecture du bilan comptable permet de connaître l’état de santé et la politique financière de l’entreprise.

Le coût de revient d’un transport est obtenu en prenant en compte la somme de toutes les dépenses engagées pour la réalisation de la prestation. Une entreprise doit connaître ses coûts de revient afin de proposer à ses clients des tarifs cohérents avec le marché mais lui garantissant également la pérennité de son activité. 

Pour calculer le coût de revient, il faut distinguer :

  • les charges directes qui peuvent être affectées immédiatement à une activité. Par exemple le coût de la consommation de carburant pour un trajet, ou le coût de la main d’œuvre pour le déchargement d’un camion.
  • les charges indirectes pour lesquelles il faut définir une clé de répartition. Par exemple le coût du crédit-bail pour les chariots de manutention ou le coût de l’assurance pour un entrepôt utilisé par plusieurs clients.

Pour fixer le prix de vente d’une prestation, on rajoute au coût de revient la marge souhaitée par l’entreprise. Suivant le secteur d’activité ou le type de prestation, le prix de vente sera fixé par le marché (équilibre entre offre et demande) et la marge sera calculée à postériori.

Prix de vente = coût de revient + marge
Taux de marge = (marge / coût de revient) x 100 

Un taux de marge trop faible est un risque pour l’entreprise car il ne laisse pas de place à la négociation commerciale ni aux imprévus. Le moindre aléa, erreur dans l’estimation des coûts aura pour conséquence une activité non rentable. Une entreprise peut accepter de réaliser des prestations non rentables mais cela doit s’inscrire dans une stratégie globale afin de ne pas mettre en péril son avenir.

Contribuer à l’amélioration de la performance financière de l’entreprise – Partie 2

Le compte de résultat est un tableau qui présente, à gauche de celui-ci l’ensemble des charges et à droite l’ensemble des produits pour une période donnée. 

Les charges variables sont des charges liées au fonctionnement de l’entreprise, qui varient proportionnellement avec l’activité de l’entreprise, par exemple la consommation de carburant évolue en fonction de la distance parcourue.

Les charges fixes (ou de structure) sont des charges liées à l’existence même de l’entreprise et ne dépendent pas de son niveau d’activité.

Les charges semi-variables (ou mixtes) sont des charges qui comprennent une partie fixe et une partie variable, par exemple les factures d’électricité pour un entrepôt avec une partie fixe (abonnement) et une partie variable (la consommation).

Les objectifs du compte de résultat sont :

  • Déterminer si l’entreprise génère un bénéfice
  • Déterminer les principaux composants du résultat
  • Déterminer le résultat imposable, en effet l’impôt sur les sociétés (IS) est calculé à partir du résultat brut (= produits – charges) x le taux IS fixé par l’État.

Son analyse nécessite de calculer les SIG (Soldes intermédiaires de Gestion) ainsi que les principaux ratios comme le taux de valeur ajoutée, le taux de marge brute d’exploitation, le taux de rentabilité…

Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaires au-delà duquel l’activité commence à être rentable.

C’est la raison pour laquelle on l’appelle également « point mort » ou « point d’équilibre ». Il s’obtient en divisant le taux de marge sur coûts variables par les charges fixes.

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