La synthèse additive (lumière)
Elle superpose la lumière de différentes couleurs. Les couleurs primaires de la synthèse additive sont le rouge, le vert et le bleu. Chacune d’elles représente exactement un tiers du spectre de la lumière visible. Combinées, elles produisent la lumière blanche.
Cette synthèse est exploitée par les périphériques tels que les écrans, scanners et APN (appareil photo numérique). Ceux-ci dosent les primaires pour restituer toutes les couleurs du spectre visible. Les superpositions restituent les primaires de la synthèse soustractive :
- vert + rouge = jaune
- vert + bleu = cyan
- bleu + rouge = magenta
- bleu + rouge + vert = blanc
- pas de lumière = noir.
Schéma d'une synthèse additive, ©Quark67
La synthèse soustractive (matière)
On parle ici de matière (encre, peinture) qui soustrait certaines longueurs d’onde à la lumière blanche. En les retirant toutes, on obtient du noir.
Les couleurs primaires de la synthèse soustractive sont le cyan, le magenta et le jaune, auxquels on ajoute le noir. Elles représentent également un tiers du spectre de la lumière visible. Leur superposition donne les primaires de la synthèse additive :
- cyan + jaune = vert
- jaune + magenta = rouge
- magenta + cyan = bleu
- cyan + magenta + jaune = noir
- aucune encre = blanc
Les encres d’imprimerie sont des substances translucides qui agissent comme des filtres colorés.
En imprimant une substance qui absorbe le bleu sur un papier blanc, cela revient à le retirer de la lumière blanche :
- les deux autres composantes (vert et rouge) sont réfléchies par le papier ;
- la superposition additive de ces deux couleurs donne le jaune : c’est la couleur que nous voyons.
Schéma d'une synthèse soustractive, ©Quark67