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Le fonctionnement de la phrase / Les différents types de subordonnées / Mots en réseaux

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Les différents types de subordonnées

Si 2 propositions sont reliées par un subordonnant alors on distingue la principale et la subordonnée.

Rappel :

  • Quand il y a plusieurs verbes conjugués dans une phrase, la phrase est dite complexe.
  • Il y a autant de propositions que de verbes conjugués dans la phrase.
  • Il existe 3 types de subordonnant : les conjonctions de subordination (parce que, puisque...) / les pronoms relatifs (qui, dont, où…) / les mots interrogatifs (pourquoi, lequel…)
  • La proposition subordonnée dépend toujours de la principale

Ex : Matthieu ne sera plus là [quand nous reviendrons de vacances].

Principale Proposition subordonnée

Il s’agit d’une phrase complexe ; les 2 propositions sont reliées par le mot interrogatif « quand ».


On distingue 3 types de subordonnées :

1) La subordonnée relative

Ex : Le jeune homme qui porte une veste est le fils du propriétaire.

Le cas le plus courant de cette subordonnée est construit avec un antécédent. Dans notre exemple, « qui porte une veste » est une proposition subordonnée relative complément de l’antécédent « jeune homme ».

La proposition subordonnée relative est :

  • introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où…)
  • effaçable si construite avec un antécédent
  • complément de l’antécédent


2) La subordonnée conjonctive circonstancielle

Ex : S’il fait beau demain, nous irons à la plage.

Elle apporte des informations sur les circonstances qui peuvent être : temps, cause, conséquence, but, opposition, condition, comparaison…

La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle est :

  • introduite par une conjonction de subordination (avant que, quand, si…)
  • effaçable


3) Les propositions subordonnées complétives : elles ne sont JAMAIS effaçables !

On distingue 3 types de complétives :

  • La conjonctive introduite par « ce que » ou « que ». Ex : Il faudrait que je sois plus présente l’an prochain.
  • L’interrogative indirecte qui, comme son nom l’indique, est la reformulation au discours indirecte d’une interrogative. Ex : Il se demande pourquoi les enfants n’ont pas aimé le film.
  • L’infinitive contient un verbe conjugué et un autre verbe à l’infinitif. Ex : Elles ont entendu les oiseaux chanter toute la journée.

Mots en réseaux

Lire / écrire / parler, c’est utiliser du vocabulaire varié, enrichi, précis. Pour optimiser la compréhension d’un texte ou pour enrichir son expression, il est intéressant de travailler les mots en réseaux.

On peut réaliser ce travail à l’aide d’un dictionnaire ou tout simplement s’aider du texte et de ses connaissances.

  • Tout d’abord, il y a les champs lexicaux. On appelle champ lexical tous les mots ou expressions dans un même texte qui se rapportent à une réalité identique. Souvent, plusieurs champs lexicaux s’entrecroisent dans un même texte.

Par exemple, dans une description de bataille, on peut trouver le champ lexical de la guerre mais aussi celui de l’horreur.

Rechercher dans un texte les champs lexicaux à l’aide d’un surligneur permet rapidement de dégager les thèmes d’un texte. Cela peut aussi conduire à repérer des figures de style comme la métaphore filée (suite de métaphores sur un thème).

Rechercher pour écrire un texte un champ lexical permet de se constituer une ressource utile pour créer une atmosphère.

  • Ensuite, il y a les mots de la même famille. Ce sont des mots avec le même radical.

Par exemple, guerre, guerroyer, guerrier, guerrière sont de la même famille.

Cette recherche dans un texte peut être un très bon point de départ pour déterminer avec précision un champ lexical.

  • Il y a aussi les synonymes (mots de même sens et de même catégorie grammaticale) et les antonymes (mots de sens contraire et de même catégorie grammaticale).

Exemple de synonymes : engloutir / dévorer
Exemple d’antonymes : joie / tristesse

Rechercher pour écrire un texte des synonymes et des antonymes permet d’éviter les répétitions.

  • On peut aussi travailler sur le vocabulaire de l’affectivité souvent présent dans les textes. Il s’agit du vocabulaire se rapportant aux émotions et aux sentiments.

Repérer la présence du vocabulaire de l’affectivité dans un texte permet de déterminer la tonalité d’un texte.

Par exemple, si le texte est très riche en émotions et que l’auteur parle des siennes, le texte est lyrique.

  • De même, on peut rechercher le vocabulaire mélioratif (apportant un jugement de valeur positif) ou le vocabulaire dépréciatif (jugement de valeur négatif). Ce type de vocabulaire nous en apprend beaucoup sur les intentions de l’auteur.

  • Enfin, pour terminer, en fonction du genre du texte à lire ou à créer, il est conseillé pour commencer de se remémorer le vocabulaire spécifique lié au genre afin de se donner, dès la 1ère lecture, un regard critique.


Pour le théâtre :
acte, scène, didascalie, réplique, tirade, monologue, indication scénique, aparté…

Pour la poésie : strophes, vers, prose, rimes, quatrain, tercet, sonnet…

Pour le roman : focalisation, narrateur, récit, dialogue…

Le fonctionnement de la phrase

Voici des fondamentaux autour de la phrase :

  • Une phrase commence par une majuscule et se termine par un point, un point d’exclamation, un point d’interrogation, trois points de suspension.

Ex : Bonjour ! Comment allez-vous ? Ici, il y a 2 phrases.

  • On distingue 4 types de phrase :
  1. Déclaratif : Je vais au cinéma.
  2. Injonctif (ou impératif) : Soyez heureux !
  3. Exclamatif : Quelle joie de vous revoir !
  4. Interrogatif : Quelle heure est-il ?

À cela s’ajoute le fait qu’elles peuvent être affirmatives ou négatives.

Ex : Combien de fois n’est-il pas arrivé à l’heure cette semaine ?

Ici, la phrase est une interrogative négative.

  • Une phrase peut être non verbale (Ex : Silence !) ou verbale (avec au moins un verbe conjugué).

Exemple de phrase non verbale : Dans cette pièce, ne pas parler à haute voix.

Exemple de phrase verbale : Les enfants jouent.

  • Quand la phrase est verbale, elle peut être simple (un seul verbe conjugué) ou complexe (plusieurs verbes conjugués).

Exemple de phrase simple : Nous irons en Allemagne.

Exemple de phrase complexe : Les enfants jouent, le soleil brille, le ciel est bleu.

  • Quand la phrase est complexe, il y a autant de propositions que de verbes conjugués et on s’interroge alors sur la manière dont les propositions sont reliées :
  1. Juxtaposition : les propositions sont reliées par un signe de ponctuation ( : /, / ; ). Ex: Il fait beau, les oiseaux chantent.
  2. Coordination : les propositions sont reliées par une conjonction de coordination (mais / ou / et / donc / or / ni / car). Ex : Il fait beau et les oiseaux chantent.
  3. Subordination : les propositions sont reliées par une conjonction de subordination (parce que, puisque...]. Ex : Puisqu’il fait beau, les oiseaux chantent. [voir fiche sur les différentes subordonnées]

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