Pour se prémunir des différents risques liés aux opérations de commerce international, l’entreprise peut :

  • Chercher ou faire appel à des solutions « internes » de couverture de risque,  par exemple :
    • verrouiller les intermédiaires et sécuriser le transport,
    • se faire conseiller sur les règlementations applicables,
    • protéger ses inventions et marques par des brevets ou des NDA,
    • mettre en place des contrats d’approvisionnement,
    • prévoir des conditions de règlement plus sûres…

 

  • Contracter des assurances génériques ou spécifiques aux types de risques par exemple :
    • une assurance risques règlementaires, sanitaires ou environnementaux,
    • une assurance transport AD VALOREM (indemnisation sur la valeur du dommage à la marchandise),
    • une garantie FAP SAUF (risques majeurs du type naufrage, incendie ou avaries en transport maritime),
    • une garantie ACCIDENTS CARACTERISÉS (contre les conséquences d’évènements majeurs en transports terrestres et aériens),
    • une garantie TOUS RISQUES (tous transports),
    • une garantie RISQUES DE GUERRES ET MINES.

Il existe différents types de polices d’assurance :
-« au voyage »,
-« à alimenter », au marché (concerne les livraisons régulières ou échelonnées),
-« d’abonnement » ou « flottante », qui couvre l’intégralité des expéditions d’un exportateur sur une année donnée.

  • Recourir aux banques et à aux instruments de paiement bancaires par exemple :
    • la Remise Documentaire ou Crédit Documentaire (engagement de paiement contre remise de documents d’expédition),
    • la Garantie à première demande,
    • la Caution bancaire,
    • la Couverture à terme (cours de devise fixé à la commande).


Pour les opérations de change, on distingue différents intervenants :

  • les banques,
  • les courtiers de change (qui jouent un rôle d’intermédiaire),
  • les grandes entreprises,
  • les banques centrales.


La couverture à terme est l’engagement irrévocable d’une banque de fixer un certain cours pour la devise.

Les banques proposent également des avances en devises à l’export (ADE) et à l’import (ADI).

  • Recourir à des banques et organismes d’assurances spécialisés et à leurs techniques de couverture de risques, par exemple :
    • la COFACE (Compagnie Française d’Assurance pour le Commerce Extérieur) : c’est une société d’assurance-crédit dont la mission est d’aider les entreprises à se développer, en assurant le risque d’insolvabilité de leurs clients, et à prendre les décisions de crédit nécessaires pour renforcer leur capacité à vendre sur les marchés à l’exportation ;
    • des organismes d’assurance privés, comme le groupe ALLIANZ ou BPI France, qui proposent le recouvrement direct et l’affacturage, voire un dispositif complet d’assurance export.