Le prix de la marchandise importée est le prix annoncé dans l’offre du fournisseur, et accepté par l’acheteur après négociation.

Ce prix est spécifique à une offre, donc lié à des volumes ou quantités.

Le prix est exprimé en devise (celle de l’acheteur ou du vendeur, ou parfois l’euro ou le dollar, devises internationales par excellence) ; une importation dans sa propre devise permet d’éviter les fluctuations de change qui peuvent avoir lieu entre la date de commande et celle du paiement.

Entrent dans la composition du prix et sont parfois ajoutés à part, des coûts spécifiques de production, frais d’emballage, d’impression, de services annexes ou de garantie…, l’ensemble formant le prix ou coût complet, ou coût de revient export.

En commerce international, le prix est toujours suivi de l’incoterm, qui le précise :

Attention, par exemple : un prix à l’import de 80 € DDP Paris est différent de 80 € FOB Mumbai, car le premier comprend le coût du transport, mais pas le deuxième.

Prix unitaire du produit, de l’article ou du service X Quantité ou volume
= Valeur marchandise (ou valeur transactionnelle, totale, achetée ou importée)

À cette valeur, pour importer la marchandise, sont ajoutés ensuite les frais logistiques :

  • les coûts d’acheminement,
  • le montant du transport principal,
  • les frais de manutention,
  • l’assurance,
  • les taxes diverses,
  • les frais de stockage (si la marchandise doit rester en entrepôt sous douane, dans l’attente d’un document, ou ne peut être livrée de suite à destination, faute de place ou de programmation de post-acheminement, par exemple). Ces frais supplémentaires facturés par le transitaire, sont appelés « surestaries ».

La répartition des coûts logistiques, entre vendeur et acheteur, est gérée par l’incoterm.

La valeur totale ainsi obtenue constitue la valeur en douane, c’est-à-dire la valeur de la marchandise présentée en douane.

Sont ensuite ajoutés à la valeur en douane, les frais de douane, droits de douane (pourcentage déterminé par le classement douanier et l’origine du produit, et calculé sur la valeur en douane) et taxes douanières (du type octroi de mer, ou autres taxes spécifiques au pays ou au produit importé).

Ce qui donne au total : le coût à l’import, ou coût de revient import.

Selon le niveau des stocks au moment de la réception de la commande, et en fonction du délai de règlement négocié, le montant de l’importation impactera positivement ou négativement le Besoin en Fonds de Roulement (BFR) de l’entreprise, et génèrera donc, ou pas, des coûts supplémentaires.

Pour toute importation, il convient donc de bien détailler et se faire préciser la décomposition du prix et de la valeur de la marchandise, et de connaître les coûts qui seront ajoutés à cette valeur, et constitueront le prix de l’importation.