Lutter contre les pratiques anticoncurrentielles, c’est favoriser de meilleurs prix, une plus grande diversité de produits et de services, ainsi que l'assurance pour les acteurs économiques de pouvoir rivaliser sur la base de leurs seuls mérites et dans des conditions équitables.
Une entente est caractérisée par une concertation entre plusieurs entreprises qui décident ensemble des pratiques et comportements qu’elles souhaitent adopter, au lieu de concevoir leur stratégie commerciale de façon indépendante. Ces concertations, qui faussent le jeu de la concurrence sur un marché, sont prohibées.
Contrairement aux ententes, qui sont des pratiques bilatérales ou multilatérales, les abus de position dominante sont des pratiques unilatérales émanant d'un opérateur qui use de sa position de force sur un marché pour le verrouiller, évincer ses concurrents ou empêcher l'arrivée de nouveaux entrants.
L’autorité de la concurrence est une autorité administrative indépendante (AAI) spécialisée dans le contrôle des pratiques anticoncurrentielles, l’expertise du fonctionnement des marchés et le contrôle des opérations de concentration.
Son objectif principal est de veiller au libre jeu de la concurrence. L’autorité de la concurrence favorise un fonctionnement concurrentiel des marchés aux échelons européens et international.
Elle dispose d’un pouvoir de recommandation de bonnes pratiques, de réglementation de la concurrence, ainsi que de sanctions des pratiques anticoncurrentielles.
Par exemple, elle peut examiner si une fusion entre deux sociétés ne produirait pas une situation d’abus de position dominante qui se ferait au détriment des consommateurs.
Les sanctions imposées par l’Autorité ont un double objectif : sanctionner le comportement de l’entreprise en cause et dissuader les autres entreprises de mettre en œuvre de telles pratiques. Le montant que peut atteindre la sanction pour les infractions au droit de la concurrence est de 10 % du chiffre d’affaires mondial du groupe.