Dans le développement de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE), l’identification des marges de progrès est nécessaire.
En effet, l’une des lignes de tir de la RSE concerne le bien-être au travail et les marges de progrès dans les entreprises sont importantes. Une étude réalisée par l'ANACT (l'Agence Nationale pour l'Amélioration des Conditions de Travail) confirme les attentes des salariés dans le domaine de la qualité de vie au travail. Celles-ci portent essentiellement sur la reconnaissance, le respect, l'écoute, la confiance en entreprise. Il faut donc veiller à améliorer le bien-être des salariés car cette démarche a pour enjeu l’amélioration de l'engagement et de la motivation professionnelle, mais aussi la réduction du stress au travail et donc la diminution de l’absentéisme.
Afin de créer un milieu de travail sain, attractif et productif, il faut également veiller à développer, jour après jour, cette qualité de vie au travail, c’est donc un travail quotidien à mettre en place.
En réalité, le bien-être au travail ne dépend pas que des caractéristiques physiques inhérentes au métier, mais aussi de la charge mentale endurée lors de l’activité professionnelle et des pressions psychologiques liées aux exigences du métier.
En s’appuyant sur des études réalisées par l’ANACT et afin d’identifier les marges de progrès dans le domaine de la RSE, il faut retenir et mettre en place les conditions suivantes :
- relations sociales et professionnelles (reconnaissance du travail par exemple),
- contenu du travail (variété des tâches),
- environnement physique du travail,
- organisation du travail,
- réalisation et développement professionnel (rémunération, formation, etc.),
- conciliation entre vie au travail et vie hors travail.
La RSE commence donc par la qualité de vie au travail et, par la suite, produit un impact environnemental, social et économique.