Nous avons vu précédemment que les prestations logistiques sont très variées. Afin d’établir un prix cohérent, il est nécessaire de valider avec le client le détail de la prestation de façon très précise. Cela vous permettra de vous assurer de la satisfaction de votre client et de la rentabilité de votre activité. Il est important de chiffrer également les risques et les coûts des dysfonctionnements potentiels afin de ne pas mettre en péril la pérennité de votre entreprise.

Afin de calculer le prix de vente d’une prestation logistique, il faut appliquer la marge au coût de revient que vous avez estimé.

Les éléments constituant le coût de revient d’une prestation logistique sont :

  • les coûts de surface : la surface de stockage, mais également les surfaces de travail à ne pas sous-estimer (allées de circulation, allée de travail AST, zones de réception, de préparation et d’expédition, bureaux…) ;
  • les coûts matériels (matériel de stockage et de manutention) ;
  • les coûts de main-d’œuvre (MO) ;
  • les coûts des consommables (palettes, emballages, cerclage, film étirable, étiquettes…).


Les budgets main-d’œuvre et surface sont les 2 principaux postes de coût d’un entrepôt manuel et représentent environ 70 % des coûts logistiques.

Afin d’estimer les coûts de MO nécessaires, il existe des méthodes d’évaluation a priori comme le MTM et le SMB. Ces méthodes reposent sur l’analyse d’une opération et son découpage en tâches élémentaires dont les temps d’exécution ont été préalablement définis. Ce sont de très bons outils d’organisation et de prévision. Le chronométrage des opérations est une méthode d’évaluation a posteriori.

Ci-dessous un tableau non exhaustif des éléments à chiffrer pour établir de coût de revient d’une prestation logistique :