De quelle manière l'entreprise s'inscrit-elle dans son environnement ?

La finalité d’une entreprise, c’est sa raison d’être. Une entreprise a plusieurs formes de finalités.

La finalité financière, c’est la recherche du profit. C’est la finalité privilégiée dans les entreprises privées. Le profit permet aux PME d’assurer un autofinancement et aux grandes entreprises de payer des dividendes à leurs actionnaires et d’investir.

Selon Peter Drucker, la finalité économique est d'assurer la pérennité de l'entreprise. Le profit ne doit pas être une finalité en soi.

La finalité sociale est de tenir compte des aspirations des salariés de l’entreprise et d'organiser des actions de solidarité tant interne qu’externe.

La finalité sociétale, ce sont les entreprises qui participent activement à l’intérêt général. On parle alors d’entreprise citoyenne.

L’entrepreneur est la personne qui assume les risques et les responsabilités liés à la création (ou la reprise) et à la gestion d’une entreprise. L’entrepreneuriat est l’action de mobiliser et gérer des ressources (humaines, financières, matérielles…) pour créer et développer une activité en assumant les risques dans le but d’en tirer un bénéfice.

Selon Joseph Aloïs Schumpeter, un entrepreneur est une personne qui prend des risques (y compris financiers), propose des innovations et sait saisir les opportunités. C’est un état d’esprit.

Manager, c’est gérer, diriger une organisation afin d’atteindre les objectifs fixés en optimisant l’utilisation des ressources (humaines, financières, matérielles…).

Un manager doit savoir :

• gérer les ressources de l’entreprise,
• rentabiliser les ressources de l’entreprise,
• mobiliser les ressources de l’entreprise.

Le développement durable est, selon la définition donnée en 1987 par Gro Harlem Brundtland, Premier ministre norvégien, « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».

En 1992, le Sommet de la Terre à Rio, tenu sous l'égide des Nations unies, officialise la notion de développement durable et celle des trois piliers : économie, écologie, social.

Le développement durable consiste donc à satisfaire les besoins des générations présentes sans intervenir négativement sur ceux des générations futures.

Voici quelques principes clés du développement durable :

• Respect de l'environnement : le développement durable vise à minimiser les impacts négatifs de l'activité humaine sur l'environnement, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, en préservant les écosystèmes et en utilisant les ressources naturelles de manière responsable.
• Équité sociale : le développement durable vise à assurer une répartition équitable des ressources et des bénéfices du développement entre les différentes populations, en promouvant l'inclusion sociale et la lutte contre la pauvreté.
• Viabilité économique : le développement durable vise à assurer une croissance économique soutenable, en encourageant l'innovation et en créant des emplois durables tout en garantissant la pérennité des ressources naturelles.
• Participation citoyenne : le développement durable implique une participation active de la société civile dans la prise de décisions, en particulier des communautés locales, des peuples autochtones et des groupes vulnérables.

Pour mettre en œuvre ces principes, il existe plusieurs approches telles que :

• L'écologie industrielle : qui vise à créer des systèmes industriels et urbains plus efficaces en matière d'utilisation des ressources et de gestion des déchets.
• La consommation responsable : qui consiste à encourager les consommateurs à acheter des produits et services durables et équitables, tout en évitant le gaspillage et la surconsommation.
• L'agriculture durable : qui vise à produire des aliments sains tout en préservant les ressources naturelles et la biodiversité.
• L'énergie renouvelable : qui consiste à utiliser des sources d'énergie renouvelable (comme l'énergie solaire, éolienne, hydroélectrique, géothermique) pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et la dépendance aux énergies fossiles.

La démarche entrepreneuriale est un processus mis en œuvre par un entrepreneur débouchant sur la création d’une société. Cette démarche comporte plusieurs étapes dont les principales sont les suivantes.

1. Idéation : la première étape consiste à avoir une idée d'entreprise qui répond à un besoin sur le marché. Cette idée peut être développée à partir d'une expérience personnelle, d'une passion ou d'une opportunité d'affaires.
2. Étude de marché : une fois l'idée d'entreprise identifiée, il est important de réaliser une étude de marché pour évaluer la demande potentielle pour le produit ou le service proposé. Cela implique l'analyse de la concurrence, la compréhension des tendances du marché et la définition de la clientèle cible.
3. Élaboration du plan d'affaires : le plan d'affaires est un document qui décrit la stratégie de l'entreprise, sa structure organisationnelle, ses opérations, sa stratégie de marketing, sa stratégie financière, etc.
4. Financement : une fois le plan d'affaires élaboré, le financement est souvent nécessaire pour lancer l'entreprise. Les sources de financement peuvent inclure l'investissement personnel, les investisseurs privés, les prêts bancaires, les subventions gouvernementales, etc.
5. Mise en place de l'entreprise : une fois le financement assuré, il est temps de mettre en place l'entreprise, en choisissant la structure juridique, en recrutant du personnel, en établissant des procédures et des politiques, etc.
6. Commercialisation : l'étape suivante consiste à commercialiser le produit ou le service de l'entreprise, en établissant une présence sur le marché, en créant une image de marque, en établissant des relations avec les clients et en générant des ventes.
7. Gestion : une fois que l'entreprise est opérationnelle, il est important de gérer efficacement les opérations quotidiennes, en surveillant les résultats financiers, en gérant les employés et en évaluant les performances de l'entreprise.