L'organisation judiciaire de la France est basée sur le principe de la séparation des pouvoirs ; la justice se veut indépendante du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif. Ainsi, le ministre de la Justice, membre du gouvernement, bien que responsable administratif de l'ensemble des services judiciaires, ne peut intervenir ni au niveau de l'instruction, ni au niveau du jugement. De même les juges, fonctionnaires du ministère de la Justice, ont un statut qui, en principe, garantit leur indépendance.
Outre son indépendance, la justice doit sauvegarder la liberté des individus, être publique, gratuite et égalitaire.
En matière civile, au premier degré, le tribunal judiciaire est chargé de statuer sur les litiges civils, qui opposent les simples particuliers entre eux.
En matière judiciaire, au premier degré, les tribunaux compétents sont déterminés par la nature de l’infraction. Le tribunal de police jugera des contraventions, le tribunal correctionnel des délits et la cour d’assises des crimes.
Que ce soit en matière civile ou en matière pénale, les appels contre les décisions de premier degré seront jugés par la cour d’appel, sauf en ce qui concerne la cour d’assises pour laquelle ce sera une autre cour d’assises qui statuera à nouveau.
La Cour de cassation figure au sommet de la hiérarchie. Saisie à la suite d'un pourvoi en cassation, elle ne va pas réexaminer l’affaire, mais va s’assurer d’une application stricte des règles de droit par les juridictions de fond.