Pour chaque établissement ou entreprise, on peut distinguer les risques liés à l’environnement extérieur (épidémies, attentats, catastrophes naturelles…) et les risques liés à un incident interne ou une défaillance du fonctionnement de la structure elle-même (panne électrique, incendie, rupture d’approvisionnement, numérique...).

Afin d’élaborer les procédures de sécurité et de sûreté internes à l’établissement ou l’entreprise, il est donc nécessaire de procéder à une analyse du risque et de cartographier ensuite les risques et menaces auxquels ils peuvent être confrontés.

Selon la nature des conséquences, les risques seront qualifiés de haute ou de basse intensité.

D’autre part, après un évènement majeur impliquant potentiellement l’intervention de services extérieurs (police, gendarmerie, justice…), la première précaution à prendre est de les aviser le plus rapidement possible. En effet, plus ces services seront sur les lieux, moins les traces risqueront d'être effacées par inadvertance. Il est recommandé, après avoir fait évacuer les blessés s'il y a lieu, d'attendre l'intervention du spécialiste avant d'effectuer des constatations plus poussées. La protection des lieux doit se faire aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. À l'intérieur d'un bâtiment, il convient de conserver les lieux en l'état jusqu'à l'arrivée des forces de l’ordre et, le cas échéant, des techniciens spécialisés.

En ce qui concerne les prélèvements effectués sur les lieux, seul un spécialiste peut opérer, car cette technique nécessite un certain nombre de précautions particulières et un prélèvement effectué par une personne non qualifiée, risquerait de fausser l'analyse ultérieure.

En plein air, il convient d’interdire l'accès dans un large rayon pour éviter que le terrain ne soit piétiné et de protéger les traces fragiles contre les intempéries susceptibles de les altérer.

Dans tous les cas, il ne faut pas manipuler les objets afin de préserver les traces et indices.