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Thème 2017 : Le cinéma, écriture de la lumière

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Le cinéma, écriture de la lumière

Officiellement, le cinéma est né en 1895 grâce aux bien-nommés frères Lumière, mais projeter des images pour raconter une histoire remonte au 17e siècle avec la lanterne magique. 

Bien avant le numérique, le 7ème art a commencé avec la pellicule. La bande est composée d’une ou de plusieurs couches (suivant que l’on tourne en noir et blanc ou en couleurs) qui sont sensibles à la lumière qui entre dans l’objectif de la caméra. Des images invisibles vont s’imprimer dessus et seront révélées durant le développement (procédé chimique en plusieurs étapes). 

Le rendu final de l’image dépend en partie de la qualité de cette phase. La projection va ensuite donner vie à l’enchaînement de photogrammes ainsi obtenus grâce à l’effet phi : le cerveau interprète cette succession rapide d’images fixes comme du mouvement (24 i/s au cinéma).

L’éducation esthétique : quoi observer pour progresser

Bien observer la peinture permet de faire de rapides progrès dans la compréhension des ombres et de la lumière – et comment en jouer. 

On peut se baser sur les maîtres de la Renaissance (ex : le Caravage), flamands (ex : Rembrandt, Vermeer) ou plus modernes (ex : E. Hopper). Les impressionnistes sont quant à eux une source d’inspiration pour l’usage de la couleur et de la focale. 

On peut passer ensuite aux références du cinéma dans ce domaine (l’expressionnisme allemand, les films noirs, etc.) 

En règle générale, il est bon de connaître et d’observer les classiques du 7ème art et les dernières sorties dont on parle, pour se baser sur les techniques qui ont fait leurs preuves tout en restant ouvert aux innovations. Les formats courts (ex : clips, pubs, etc.) évoluent plus vite et sont d’excellents indicateurs.

La post-production

Une fois le montage terminé, le film doit passer à l’étalonnage. La première phase consiste au bon rendu des noirs et des blancs, dont va dépendre le reste des couleurs. 

Il faudra veiller ensuite à ce qu’il n’y ait pas de différences visibles entre les différents plans d’une même séquence (lumière, ombres, température de couleur, etc.) car ils ne sont jamais tournés dans l’ordre du script, il faut faire plusieurs prises, et on ne peut pas empêcher les petites variations. 

On donne ensuite un « look » spécifique à l’image, pour l’atmosphère du film (ex : dominante bleutée pour un thriller). Tous les logiciels de montage pro disposent d’outils pour les petites retouches, mais les modifications plus complexes passent par des applications spécifiques (Scratch, Da Vinci Resolve). Le DOP accompagne l’étalonneur dans sa tâche.


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