Officiellement, le cinéma est né en 1895 grâce aux bien-nommés frères Lumière, mais projeter des images pour raconter une histoire remonte au 17e siècle avec la lanterne magique.
Bien avant le numérique, le 7ème art a commencé avec la pellicule. La bande est composée d’une ou de plusieurs couches (suivant que l’on tourne en noir et blanc ou en couleurs) qui sont sensibles à la lumière qui entre dans l’objectif de la caméra. Des images invisibles vont s’imprimer dessus et seront révélées durant le développement (procédé chimique en plusieurs étapes).
Le rendu final de l’image dépend en partie de la qualité de cette phase. La projection va ensuite donner vie à l’enchaînement de photogrammes ainsi obtenus grâce à l’effet phi : le cerveau interprète cette succession rapide d’images fixes comme du mouvement (24 i/s au cinéma).