Pourquoi représenter la frontière ? Pour rendre le monde intelligible, en proposant des grilles de lecture pour des réalités complexes et mouvantes.
Cela implique des choix dont le subjectif et les partis pris ne sont pas toujours exclus – et sont donc à identifier. Pour donner une visibilité à ceux qui n’entrent pas dans ces grilles (réfugiés, minorités, etc.), ensuite, mais comment trouver le ton juste ? Faut-il montrer les choses clairement, quitte à choquer, ou juste suggérer ? Faut-il rester neutre ou bien prendre position sur le sujet ?
Les intentions premières et les résultats doivent être mis en lumière et analysés. Et les médias ? Comment informer dans les règles sur des sujets polémiques aux contours souvent flous ?
Il est important d’analyser les pressions socio-économiques qui pourraient conduire à des dérapages. Les frontières, physiques et métaphoriques, bougent : à nous de faire la part entre les changements majeurs appelés à durer et les mineurs, simples buzz.