Le silence dans les arts, relatif (de petits bruits soulignent l’absence de sources sonores principales) ou absolu (on donne l’impression de ne percevoir aucun son du tout), peut être étudié selon différents axes, afin de mettre en lumière la manière de le créer et sa signification dans l’œuvre.
Le silence est-il inhérent au médium (peinture, photo) et donc, comment faire comprendre quand la situation dépeinte est vraiment silencieuse (ex : natures mortes) par rapport à des représentations de scènes bruyantes ? Au cinéma, au contraire, pourquoi casser le couple audio/visuel ? Comment créer ce silence « pictural » ou auditif (jeu sur les couleurs, la composition, la lumière, etc.) ? Quelle en est la signification : une métaphore (suggérer plutôt que montrer, ex : la mort), un questionnement sur l’individu et la société, un indicateur des évolutions du cinéma (techniques, modes de narration, etc.) ? Quels sont les ponts / différences / ambiguïtés entre les arts pour exprimer le silence ?