Ce sont des indicateurs de qualité témoins du fonctionnement des installations de production et de distribution d’eau.
Par exemple : la dureté de l’eau.
La dureté de l’eau représente la teneur en calcaire et en magnésium. Elle s’exprime en « degrés français » : 1 degré = 4 mg/l de calcium ou 2,5 mg/l de magnésium.
On distingue ainsi plusieurs catégories :
- Les eaux douces : moins de 15 degrés français ;
- Les eaux dures : entre 15 et 30 degrés français ;
- Les eaux très dures : plus de 30 degrés français.
La dureté de l’eau dépend de la nature du sol : eau dure pour les sols calcaires ou crayeux, eau douce pour les sols granitiques ou sablonneux.
Une eau douce « mousse » beaucoup, a tendance à être agressive vis-à-vis du calcaire (elle dissout le calcaire) et a aussi tendance à corroder les canalisations (fer, cuivre zinc ou plomb). Dans ce cas, il est nécessaire de reminéraliser l’eau avant de la distribuer.
Une eau dure, dite entartrante, est à l’origine de dépôts de calcaire dans les conduites, ainsi que dans les appareils ménagers et les installations de chauffage.
Pour éviter les problèmes d’entartrage, il est recommandé de limiter la température de l’eau à 60°C.
La réglementation ne précise pas de valeur limite pour la dureté de l’eau. Elle indique simplement que l’eau ne doit pas être agressive.