Une entreprise peut être privée, c’est-à-dire appartenir à des personnes privées. Elle peut également être publique, c’est-à-dire être détenue entièrement ou en partie par l’État (exemple : la SNCF).
Parmi les entreprises privées, on distingue les entreprises individuelles qui n’appartiennent qu’à un seul individu ou les sociétés qui appartiennent à plusieurs associés.
L'entreprise individuelle est la forme choisie en grande majorité par les créateurs d’entreprise. L’entreprise individuelle est une forme juridique souple, mais la responsabilité de l'entrepreneur peut être illimitée. Le régime de la micro-entreprise (anciennement auto-entreprise) appartient à cette catégorie. L’entrepreneur individuel uniquement est le seul associé. Il est responsable sur l’ensemble de ses biens personnels. Il est possible d’effectuer une déclaration d’insaisissabilité devant notaire pour les biens fonciers (bâtis ou non bâtis) non affectés à l’usage professionnel.
L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) est une société à responsabilité limitée (SARL) qui ne comporte qu’un associé. Ces deux formes juridiques partagent donc de nombreuses caractéristiques. Il y a un seul associé. Sa responsabilité est limitée à ses apports, sauf fautes de gestion si l'associé est aussi gérant de l'entreprise.
La société à responsabilité limitée (SARL) comprend au minimum 2 associés. Cette forme juridique est la plus répandue pour les sociétés. En revanche, elle ne peut être choisie pour les professions juridiques, judiciaires ou de santé (hors pharmaciens). Les associés sont 2 à 100 (personnes physiques ou morales). Leur responsabilité est limitée à leurs apports, sauf fautes de gestion si les associés sont aussi gérants de la société.
La société anonyme (SA) permet de réunir beaucoup d’associés (ou « actionnaires ») et beaucoup de capitaux. Les associés sont au minimum deux (personnes physiques ou morales). Leur responsabilité est limitée à leurs apports.
La société par actions simplifiée (SAS) ou société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) permet une large souplesse au niveau du capital et de la transmission des actions. En revanche, SAS ou SASU ne peuvent être choisies pour les professions juridiques, judiciaires ou de santé. Il faut au moins un associé. Quand elle ne comporte qu’un associé, il s’agit d’une société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU). La responsabilité est limitée aux apports.
Moins répandue qu'une SA ou une SARL, la société en nom collectif (SNC) est une société dans laquelle les associés, qui sont au minimum deux, ont la qualité de commerçants. Ils sont responsables de manière solidaire et indéfinie des dettes de la société. Cette forme ne peut être choisie pour les professions juridiques, judiciaires ou de santé (hors pharmaciens).