La gestion des espaces verts peut se faire de manière intensive ou de manière extensive. La gestion intensive est un mode de gestion soutenu dont l’objectif est de contrôler et de maîtriser totalement le développement de la végétation. La gestion extensive vise à intervenir moins souvent et à laisser plus de place à la biodiversité pour s’exprimer.
La gestion intensive est de plus en plus réservée à quelques espaces paysagers particuliers. Avec l’augmentation de la prise en compte du développement durable, de nouveaux modes de gestions extensifs sont apparus.
Les plus importants sont les suivants :
1. La gestion différenciée
C’est un mode de gestion hybride qui repose sur le zonage d’un espace et la classification de ces zones en fonction de leur utilisation et du type d’entretien nécessaire. On donne souvent comme exemple la codification selon la qualité utilisée par la ville de Rennes qui classe les différentes zones en leur attribuant un code allant de 0 à 6. Le 0 est attribué aux zones qui nécessitent le plus d’entretien et le 6 aux zones qui requièrent le moins d’entretien. La gestion différenciée n’exclut pas la gestion intensive de certains espaces.
2. La gestion écologique
Ce mode de gestion consiste à appliquer des pratiques respectueuses de l’environnement et de la biodiversité sur l’ensemble d’un espace, sans distinguer les différents aménagements végétaux entre eux. La gestion écologique s’adapte à l’écosystème et vise à préserver les équilibres naturels. C’est une gestion opposée à la gestion intensive.
Parmi les espaces paysagers qui requièrent toujours une gestion intensive, un peu cité les espaces horticoles (jardins d’ornements, devanture de monuments…), certains jardins vivriers ou historiques, les golfs…