Pour définir un prix de vente de ses services, une entreprise prend en compte deux facteurs : ses coûts prévisionnels et l’environnement socio-économique. Si les prix sont trop élevés, les clients se tourneront vers la concurrence. S’ils sont trop bas, ils ne couvriront pas les coûts réels et l’entreprise sera déficitaire.
Les coûts prévisionnels doivent tenir compte des évolutions du coût des marchandises, des temps passés sur les chantiers, du nouveau matériel de l’entreprise… Pour qu’ils soient le plus proche possible des coûts réels, il est nécessaire de les actualiser régulièrement.
Un des outils de l’entreprise pour cela est le bilan économique de chantiers. Il a lieu après réception du chantier et sert à analyser les écarts entre les marges prévisionnelles calculées au moment de la définition du prix (lors de la réalisation du devis) et les marges réelles véritablement dégagées grâce au chantier.
Pour calculer les coûts réels, il faut veiller à conserver tout au long des travaux les documents relatifs aux coûts imputables au chantier (bon de livraison d’un pépiniériste, facture d’un sous-traitant, fiches de chantiers avec les temps de main-d’œuvre…).
En aménagement paysager, et surtout lors de chantiers importants de construction, il est très rare que des événements imprévus ne viennent pas impacter les coûts (intempéries, accidents…). Avec de l’expérience, il est possible pour l’entrepreneur de les prendre en compte.
Le bilan économique de chantier permet également de s’interroger sur les performances de l’entreprise, d’identifier les postes dont les coûts ont évolué et d’évaluer les impacts des décisions et des nouvelles pratiques.