Au XVIIIe siècle, face aux nombreuses découvertes de nouvelles espèces vivantes, le naturaliste suédois Carl Von Linné développe pour les répertorier et les classer le système de nomenclature binomiale.
Cette classification scientifique est adoptée pour les végétaux. La nomenclature des végétaux impose de donner aux plantes un nom composé du genre suivi de l’espèce en latin.
Le genre s’écrit en italique avec une majuscule. Il regroupe un ensemble d’espèces qui partagent des caractères communs.
L’espèce s’écrit en italique avec une minuscule. Elle divise les végétaux du même genre en groupes au sein desquels les plantes peuvent se reproduire entre elles.
Par exemple, Kaempferia est un genre qui comprend 40 espèces de vivaces rhizomateuses originaires d’Asie tropicale. Kaempferia pulchra est une espèce originaire de Thaïlande et de Malaisie à fleurs lilas, tandis que Kaempferia roscoeana est une espèce originaire de Birmanie à fleurs blanches.
La nomenclature binomiale chez les végétaux peut être complétée par :
- Une sous-espèce issue de la variation d’une espèce qui se produit naturellement. Elle est indiquée par ssp (Exemple : Androsace carnea ssp. lagerie).
- Une variété, qui est une subdivision mineure d’une espèce et diffère par sa structure botanique, indiquée par var (Exemple : Androsace villosa var. jacquemontii).
- Un cultivar qui est une variation de l’espèce créée par l’homme. Il n’est plus écrit en italique et est placé entre des apostrophes (Exemple : Thuja occidentalis ‘Brabant’).
- La lettre x qui indique que le végétal est un hybride issu d’un croisement. La lettre x se trouve devant le genre si le croisement concerne deux genres (Exemple : x Cupressocyparis leylandii) et devant l’espèce si le croisement concerne deux espèces (Exemple : Magnolia x veitchii).
Les pépinières utilisent souvent une dénomination commerciale des végétaux qui est une version simplifiée de leur nom scientifique.
Source : Le Grand Larousse des 15000 plantes et fleurs de jardin.