Le Document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) est un document obligatoire dans l’entreprise. Il répertorie tous les risques auxquels sont confrontés les salariés et les solutions qui sont apportées pour la prévention et la protection.
Il est obligatoire dès l’instant où une entreprise embauche un salarié.
Il peut être organisé par tâches, par lieux, par équipements, par postes…
Pour chacun des éléments qui le composent, il est nécessaire d’identifier les risques qui y sont attachés.
Le danger est la propriété intrinsèque d’un produit, d’un équipement, d’une situation susceptible de causer un dommage à l’intégrité mentale ou physique du salarié.1
Le risque est l’éventualité d’une rencontre entre l’homme et un danger auquel il est exposé.
Le dommage est une lésion ou une atteinte à la santé du salarié.
Par exemple, un des dangers du taille-haie est ses lames coupantes. Le risque est l’éventualité de se couper en utilisant le taille-haie. Un des dommages peut être une coupure plus ou moins grave.
Les risques doivent être classés en fonction de leur gravité et de leur probabilité d’apparition. Cela permet d’établir des priorités dans les réponses apportées par l’entreprise.
Pour chaque risque, le DUERP doit présenter les actions de prévention et de protection mises en place pour les minimiser ou les éviter.
Le DUERP doit être mis à jour au moins une fois par an et dès qu’un nouvel élément vient impacter la prévention des risques. Il peut s’agir de l’acquisition d’un nouvel outil ou enfin de chantier, la réalisation de nouveaux types de travaux dans l’entreprise, l’apparition de nouveaux risques qui n’avaient pas été précédemment identifiés, l’utilisation de nouvelles techniques, l’aménagement des locaux de travail…
Il faut veiller à prendre en compte tous les risques : manutention de charges, produits chimiques, travail sur écran, travail en hauteur, surface glissante, bruit, températures, risques psychosociaux…
Les salariés doivent avoir accès au DUERP, mais également les organismes de contrôle comme l’inspection du travail ou la médecine du travail.
Sources :