L’agriculture est le troisième poste d’émissions de GES de la France (19 % du total national et 88 $\rm Mt CO_2$ émis en 2017). Les émissions de GES de l’agriculture sont caractéristiques, car majoritairement composées d’autres molécules que le $\rm CO_2$ et issues de processus biologiques.
L’élevage (fermentation entérique et gestion des déjections) est la source de 70 % des émissions nationales de méthane ($\rm CH_4$) et la culture des sols (fertilisation minérale et organiques) de 74 % des émissions nationales de protoxyde d’azote ($\rm N_2O$). Le secteur de l’agriculture intègre également environ 12 Mt de $\rm CO_2$ liés à la consommation d’énergie par les engins agricoles et sylvicoles.
Les émissions de GES de l’agriculture ont diminué de 6 % entre 1990 et 2017. Les GES associés à l’usage des sols ou leur changement d’usage ne sont pas intégrés au secteur de l’agriculture, mais à celui de l’utilisation des terres, changement d’affection des terres et foresterie.
Les émissions de GES de l’agriculture
L’agriculture a émis, en 2017, 19 % des émissions de GES de la France, soit le 3e poste d’émissions national. Les émissions sont composées de 39 $\rm MtCO_2e$ de $\rm CH_4$, de 32 $\rm MtCO_2e$ de $\rm N_2O$ et 12 Mt de $\rm CO_2$.
La principale source d’émissions de $\rm CH_4$ est l’élevage (fermentation entérique et déjections animales), les $\rm N_2O$ proviennent des cultures (apports azotés sur les sols cultivés avec l’épandage de fertilisants minéraux et d’origine animale), et les émissions de $\rm CO_2$ résultent des consommations d’énergie fossile par les engins agricoles ou les bâtiments d’exploitation.