L’utilisation des végétaux au sein d’aménagements paysager requiert de connaître les caractéristiques de la plante et le contexte du chantier. Un principe doit guider la réflexion du professionnel : « la bonne plante au bon endroit ».

Le végétal aujourd’hui n’a plus vocation à être un simple élément du décor. Il rend à l’homme des services que l’on appelle services écosystémiques.

«  Les services écosystémiques sont définis comme étant les biens et services que les hommes peuvent tirer des écosystèmes, directement ou indirectement, pour assurer leur bien-être (nourriture, qualité de l’eau, paysages, …). »1

Plante & Cité, dans son Guide de conception écologique d’un espace public paysager2, propose une répartition de ces services au sein de trois piliers du développement durable :

1. Les bienfaits pour l’homme

De nombreuses études ont démontré les bienfaits du végétal sur le bien-être, la santé et le lien social. Ils peuvent être apportés en s’appuyant sur les caractéristiques des végétaux tels que l’esthétique (couleur, écorce, fleur…) ou la fonctionnalité (brise-vent, défensif…). On veillera à éliminer les végétaux qui peuvent représenter un désagrément pour l’usager (toxicité, épines, odeur…).

2. Les bienfaits pour l’environnement et les équilibres naturels

Les végétaux peuvent également être choisis en fonction de caractéristiques qui ont un impact positif sur l’environnement. Il peut s’agir de diminuer la température par l’évapotranspiration, d’apporter de l’ombre, de fixer les sols, de filtrer et de stocker l’eau, de capter le CO2 ou encore de participer à une augmentation de la biodiversité d’un espace.

3. Bienfaits économiques

Enfin, les végétaux peuvent également être utilisés pour jouer un rôle économique. Ils peuvent servir à valoriser le bâti, produire des rémanents qui peuvent être valorisés en combustible ou en paillage ou encore rendre un territoire plus attractif.

Sources :