Dans la phase solide, il y a 2 parties : une minérale et une autre organique.

Les constituants minéraux (ou mécaniques) : il s’agit des éléments provenant de la désagrégation de la roche du sous-sol ou des apports par l’homme. On les classe d’après la grosseur des particules : il s’agit de la granulométrie.

La texture : une question de granulométrie, mais pas que !

La texture = teneur des éléments constitutifs = sables, limons et argiles + MO (%) et calcaires (teneur en CaCO3) !

Les principales textures granulométriques sont :

  • sableuse = sol bien aéré, facile à travailler, faible RU/mauvaise rétention de l’eau (tendance séchante), pauvre en éléments nutritifs (faible CEC). À noter une usure plus importante des outils, mais une faible puissance nécessaire ;

  • limoneuse = sol battant si insuffisance d’argiles (les limons se réorganisent mal et peuvent former une croûte de battance). Amélioration possible par apport de calcium et/ou de MO ;

  • argileuse = sol riche en termes d’éléments nutritifs, forte capacité de rétention en eau (risque d’hydromorphie, mauvaise aération), travail du sol difficile (forte puissance requise), risques de compaction ou de lissage plus importants. De la MO peut en partie corriger ces propriétés défavorables.


La structure : un état qui peut évoluer dans le temps !

C’est le mode d’assemblage des particules à un moment donné. Cet aspect temporaire est très important car l’évolution peut être rapide dans le temps, contrairement à la texture.

La structure peut s’observer à 2 échelles : à l’œil nu ou au microscope.
Abusivement (linguistiquement parlant) et sur le terrain, lorsque l’on parle de structure, il s’agit de l’identification des agrégats (forme, taille et résistance) à l’œil nu.