Afin de procéder à la plantation, le paysagiste doit identifier les caractéristiques du sol. Il peut, pour cela, procéder à une analyse de sol en laboratoire ou à des observations sur le terrain.

La texture du sol est la répartition des minéraux qui composent le sol par catégorie de grosseur. Elle dépend des proportions d’argile (de diamètre < 2 µm), de limon (de 2 à 50 µm) et de sable (de 50 à 2000 µm). Une terre argileuse sera une terre lourde et compacte, tandis qu’une terre sableuse sera légère, mais pauvre en substance nutritive.

L’organisation de ces éléments entre eux donne la structure du sol. Elle dépend des agrégats qui sont formés par l’action de l’argile et de l’humus. En l’absence d’agrégat, la structure est dite particulaire et l’eau traverse facilement le sol. Dans le cas où des agrégats sont présents, mais disposés parallèlement, la structure est dite lamellaire. La structure grumeleuse, avec des agrégats arrondis, est la structure idéale, car le sol est aéré et facile à travailler.

Ces éléments doivent être complétés par la teneur en matière organique, en éléments minéraux, le pH, la capacité d’échange cationique ou encore les polluants du sol.

En fonction des objectifs d’aménagement, le paysagiste peut choisir différentes approches dans le travail du sol.

Il peut choisir de ne pas intervenir, soit parce que le sol est fertile, soit parce qu’il veut adapter la végétation au sol dans une démarche écologique.

Si le sol ne convient pas, différentes options s’offrent à lui pour l’améliorer :

  • Le travail mécanique lui permet d’intervenir sur la structure du sol.
  • L’utilisation d’amendements permet d’améliorer les propriétés physiques et chimiques d’un sol.
  • La mise en place d’un drainage permet de réguler l’humidité du sol.

En dernier recours, si le sol est inapte à l’installation de végétaux, le paysagiste peut faire le choix d’apporter un nouveau substrat.