Facteurs de variation :
- Race et génétique.
- Alimentation : si besoins énergétiques pas couverts => baisse du TP. Sous-alimentation totale ou protéique idem. En revanche, l'excès d’azote protéique n’augmente pas plus le TP : transfo en urée. On peut aussi apporter des AA protégés (de la dégradation dans le rumen) aux VL hautes productrices, ce qui augmente TP d’environ 1g/kg.
Le TB et le TP peuvent aussi être des indicateurs de la santé des ruminants. Par exemple, un TB très faible (< 35) et/ou une inversion des taux conduit à considérer avec attention le risque d’acidose. À l’inverse, un TB fort ou TB/TP > 1,4 sur le troupeau peut indiquer une acétonémie, surtout si l’animal était trop en état au vêlage et a un bon démarrage en production.
Acétonémie = augmentation corps cétoniques dans le sang en parallèle d’un déficit en glucose, car en début de lactation, l’ingestion ne couvre pas les besoins (notamment en sucres comme le glucose), l’animal mobilise donc ses réserves de graisse qui sont censées être transformées en acides gras, puis corps cétoniques dans le foie et utilisés pour la synthèse mammaire à condition d’avoir du glucose.
Symptômes : odeur pomme (lait, haleine, urine), abattement, somnolence, chute production.
Qualité du lait => PAIEMENT
Cellules
Fragments d’épithélium (renouvellement tissu sécrétoire) + leucocytes. Taux pour primes autour de 250 000/mL (dépend de la laiterie). Taux > 300 000 => mammites à suspecter dans le troupeau. Risque de suspension en plus des pénalités. Leviers : hygiène de traite et pratiques de traite + post-traite, bâtiment (6m²/VL en aire paillée, lumière et aération, matelas et inclinaison 5% pour logettes…), génétique, réforme, protocole de tarissement…
Germes dont butyriques
Microorganismes (bactéries, levures, moisissures et virus). Utiles (ex : bactéries lactiques) ou pathogènes ou gênantes pour la transformation (butyriques).