La toxicité d’un xénobiotique est sa capacité à produire des effets nocifs à l’organisme vivant. Elle dépend de la dose, la fréquence et la durée d’exposition au xénobiotique… On distingue plusieurs formes de toxicité :
- Aigue. L’exposition est de courte durée. L’absorption du xénobiotique est rapide. Elle est souvent par voie cutanée, pulmonaire ou buccale. Les effets sont observables entre 1 et 14 jours après administration soit d’une seule dose assez forte de xénobiotiques soit de doses répétées qui ne dépassent pas 24 H.
- Subaigüe. L’administration est répétée mais ne dépasse pas 3 mois.
- Chronique. Elle correspond à la toxicité sur le long terme. Les effets sont observables après plus de 3 mois après administration de doses répétées mais faibles du xénobiotique sur plusieurs jours.
Ces formes de toxicité sont regroupées dans la toxicologie générale. Il existe également une toxicité spécifique de reprotoxicité, de mutagenèse et de cancérigène.
- La mutagenèse. C'est l’ensemble des phénomènes qui résultent des interactions entre le xénobiotique et le génome des êtres vivants. Les xénobiotiques mutagènes peuvent provoquer des mutations (chromosomiques ou génomiques) au sein de l’ADN ou augmenter la fréquence de mutation. Ils peuvent provoquer des cancers (cancérigène).
- La reprotoxicité. Elle regroupe la toxicité dont les effets altèrent la fertilité de l’homme ou la femme ou le développement de l’enfant à naitre.