Le principe de fonctionnement est le suivant :
- $\rm K_1$, $\rm K_4$ et $\rm K_2$, $\rm K_3$ sont passants alternativement
- $\rm t \in [0~; T/2] : K_1$ et $\rm K_4$ sont fermés ; $\rm K_2$ et $\rm K_3$ sont ouverts.
- $\rm t \in [T/2~; T] : K_2$ et $\rm K_3$ sont fermés ; $\rm K_1$ et $\rm K_4$ sont ouverts.
Il s’agit d’une commande symétrique.
Les quatre interrupteurs sont constitués chacun d’un transistor bipolaire et d’une diode montée en anti parallèle.
Les composants étant passants sont ceux permettant le passage du courant.
La valeur moyenne de la tension aux bornes de la charge est à nouveau nulle, sa valeur efficace étant toujours égale à $\rm E$.
Le courant circulant à travers la charge $\rm i_c$ n’est pas un courant alternatif sinusoïdal. Il peut circuler à travers une charge inductive fixe, mais ce courant ne convient pas au moteur asynchrone qui, pour éviter les harmoniques de couple, nécessite d’être parcouru par un courant alternatif sinusoïdal. Il s’agit donc de trouver, soit des astuces de commandes des interrupteurs (commandes décalées), soit produire une tension aux bornes du moteur permettant de générer un courant sinusoïdal. La $\rm MLI$ (Modulation de Largeur d’Impulsion) est une technique éprouvée et répandue (tous les fabricants de variateurs de vitesse de $\rm MAS$ utilisent ce principe) et permet d’obtenir ce courant sinusoïdal.