Les structures qui emploient des médiateurs, et tous les travailleurs sociaux, relèvent aussi bien du secteur public que d’établissements privés.

On distingue :

  • Les services publics : ils ont vocation à satisfaire des besoins de l’ordre de l’intérêt général. Sous l’autorité de l’État, ces services dépendent soit de l’État lui-même, soit de collectivités territoriales (Région, Département) ou locales (communauté de communes, commune ou mairie d’arrondissement).
    Leurs missions sont soumises à trois grands principes :
    • mutabilité : capacités d’adaptation aux conditions et besoins ;
    • égalité : accès et tarifs identiques pour tous les citoyens ;
    • continuité : accès aux services sur l’ensemble du territoire national.

On peut citer pour exemple les services publics, les hôpitaux, l’enseignement, les réseaux de transport, de communication, d’électricité…
Les employés de ces services relèvent historiquement de la fonction publique et sont donc pour la plupart fonctionnaires ou assimilés fonctionnaires.
Certaines missions de service public sont toutefois assurées par délégation par des entreprises, régies ou associations, comme la Sécurité sociale (assurance obligatoire) ou la distribution de l’eau.

  • Les acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) qui œuvrent dans le champ sanitaire et social assurent leurs missions de service public en respectant les mêmes principes que les services publics (mutabilité, égalité) mais n’ont pas toujours un champ d’action à l’échelle nationale. ONG (organisation non-gouvernementale) et associations se démarquent du secteur marchand en pratiquant des tarifs échappant au principe concurrentiel du secteur privé et sont à but non-lucratif (bénéfice social, pas de partage de gains entre les membres de l’association). Elles sont déclarées d’utilité publique en conseil d’État et bénéficient à ce titre d’avantages fiscaux.