Les travaux d’apprêt sont d’ordre esthétique. Ils ne jouent pas de rôle technique dans le système de peinture. S’ils ne renforcent aucune des qualités du film pour la protection des surfaces, ils ne doivent pas non plus les amoindrir.
Les travaux d’apprêt correspondent à des opérations décrites dans le DTU 59.1, par types de finitions classés A, B, et C.
Le classement progressif de l’état de finition des peintures est ainsi établi par le DTU 59.1 : Finition C, Finition B, Finition A
A ce classement s’ajoutent les finitions spécifiques sur prescriptions spéciales :
travaux de laque polie, de décor, d’effets particuliers.
Le nombre d’opérations à exécuter augmente de la finition C (travaux élémentaires) à la finition A (travaux soignés). Ce sont les travaux d’apprêt, les couches intermédiaires et – dans une moindre mesure – le matériel utilisé, qui font la différence de la finition.
À la différence des travaux préparatoires qui ont une fonction d’élimination, les travaux d’apprêt se caractérisent toujours par l’apport de matière.
On distingue trois grandes catégories de travaux d’apprêt :
- les rebouchages ;
- les enduisages ;
- les entoilages et marouflages.
On peut aussi intégrer les primaires d’accrochage (impression) et les fixateurs dans les travaux d’apprêt.