En 987, la dynastie des Carolingiens prend fin car Charles V meurt sans héritier. L’ère des Capétiens commence avec l’élection d’Hugues Capet mais aussi par son sacre par l’archevêque de Reims. Cela assure une dimension religieuse qui lui offre une certaine légitimité aux yeux des autres seigneurs. Hugues Capet va instaurer le droit d’ainesse qui consolide l’héritage du royaume à l’ainé de ses fils. Cela renforce le pouvoir royal à la mort du roi car il n’y a plus de partage de territoire entre ses fils. Cette mesure permet à la dynastie des capétiens de perdurer plus de 800 ans.
Au début du règne des Capétiens, le domaine royal est restreint en une petite région, située entre la Seine et la Loire. Certains grands seigneurs du royaume possèdent des territoires plus vastes. Mais les rois successifs vont agrandir leur domaine notamment grâce à une politique de mariages et de guerres. Le système féodal s’ancre, les nobles du royaume deviennent les vassaux du roi. Ils jurent obéissance et loyauté à leur suzerain. En échange, ce dernier s’engage à les protéger et leur donner des terres ou une somme d’argent. La société se partage entre trois ordres : ceux qui prient, ceux qui combattent, ceux qui travaillent.
Louis IX accède au trône en 1226. Il va assoir un peu plus son autorité en créant une chambre des comptes (pour gérer les finances royales), un parlement (pour recevoir les appels en justice) et un conseil du roi. Toute ces structures sont installées à Paris qui deviendra la capitale du royaume. Louis IX instaure également une nouvelle monnaie, l’écu. C’est un roi très chrétien. Il attache une grande importance à lutter contre les ennemis de l’Eglise et participe à des croisades. Il mourra d’ailleurs au cours de la huitième, en 1270. Il impose également aux juifs de porter la rouelle. Il fonde plusieurs hospices et abbayes, multiplie les gestes de piété auprès des plus démunis. Il sera canonisé 27 ans après sa mort et renommé Saint-Louis.