Depuis 1792, la France est en guerre contre différentes puissances voisines. Elle est également en proie à une guerre civile entre les révolutionnaires et les royalistes. C’est dans ce contexte que se démarque un jeune général, Bonaparte. Appuyé par quelques personnes politiques, il mène un coup d’Etat en 1799 et établit un nouveau gouvernement, le Consulat. Il ramène l’ordre tout en promettant de garder les acquis de la Révolution. Pour apaiser les royalistes, il signe le Concordat avec le Pape en 1801. Il va alors se lancer dans une série de mesures pour moderniser le pays. Il nomme des préfets qui représentent l’État et veillent à l’application des lois dans les départements qu’ils administrent. Il fonde également la Banque de France et les lycées et les universités. Il rédige le Code civil qui fixe des règles pour tous les Français. Cela ancre aussi une hiérarchisation de la famille, la femme n’ayant pas tous ses droits tant qu’elle était mineure ou mariée. Il crée aussi la Légion d'honneur qui récompense les meilleurs serviteurs de l’État.
En 1804, Napoléon Bonaparte est sacré Empereur dans la cathédrale Notre-Dame de Paris et prend le nom de Napoléon Ier. La république laisse place à un nouveau régime, l’Empire. Napoléon entreprend d’être le maître de l’Europe et se lance dans de nouvelles conquêtes contre les puissances voisines. Il place des membres de sa famille à la tête des royaumes conquis, comme en Espagne ou en Italie. Il gagne de célèbres batailles comme celle d’Austerlitz en 1805 et propage les idées de la Révolution. L’Angleterre continue de résister, défait la flotte napoléonienne à Trafalgar, le peuple espagnol commence à se révolter et des alliances se brisent. Napoléon Ier part donc dans une campagne militaire vers Moscou. Il finira par battre en retraite, son armée décimée par le froid, les maladies et les désertions. Une coalition de la Russie, de la Prusse et de l’Angleterre se forment et finissent par sceller le destin de Napoléon Ier à Waterloo en 1815. L’Empereur abdique, est exilé sur l’île de Sainte-Hélène ou il mourra en 1821.