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La gestion budgétaire ex ante : prévision des ventes, des approvisionnements et de la masse salariale

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La gestion des stocks par le modèle de Wilson

Le modèle de Wilson permet de connaître la cadence de réapprovisionnement optimale pour une matière première à partir de paramètres simples.
Dans ce modèle, on considère que le stock de sécurité est nul, que le prix d'achat des matières premières est unique, que leur consommation est régulière dans le temps, et enfin que les fournisseurs répondent sans délai aux demandes de commande.

Dans ce modèle, l'entreprise doit arbitrer entre commander souvent de petites quantités, ce qui augmente son coût de passation de commande, mais diminue son coût de stockage, et commander peu fréquemment de grandes quantités. Le modèle se résout en minimisant le coût total de gestion du stock, soit par rapport à la quantité commandée à chaque fois, soit par le nombre de commandes au total.
Il peut être amélioré en intégrant des coûts de rupture de stock.

L'ajustement des séries chronologiques

Une série chronologique se décompose en 3 éléments : le trend (la tendance de long terme), la tendance cyclique (qui peut revenir de façon plus ou moins régulière), et la tendance saisonnière (qui revient de façon régulière).
Lorsque la composante cyclique est nulle, il est possible de faire ressortir le trend de deux manières différentes :

  • En utilisant la méthode des moyennes mobiles, qui consiste à calculer une moyenne sur une période égale à la saisonnalité globale. Ainsi, pour une saisonnalité classique par trimestre, il faut calculer une moyenne sur les 4 trimestres.
  • En procédant à un ajustement par la méthode des moindres carrés. Selon la forme du trend, on utilisera une droite affine, une fonction exponentielle ou puissance.

La deuxième méthode permet de déterminer le trend ainsi que la saisonnalité, afin de procéder à des extrapolations et prévoir, par exemple, les ventes à l'avenir.

La gestion de la masse salariale : définitions

La masse salariale (MS) correspond à l’ensemble des rémunérations et des charges sociales supportées par l’organisation à un instant donné.
Trois niveaux de raffinement sont possibles :

  • MS1 : somme des rémunérations nettes versées aux salariés et des cotisations salariales (rémunérations brutes) ;
  • MS2 : somme de MS1 et des cotisations sociales patronales (charges de personnel) ;
  • MS3 : somme de MS2 et des impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations (« masse salariale chargée »).

On distingue la masse salariale du coût du travail, concept plus large et plus réaliste, mais plus difficile à déterminer.
Par exemple, le coût du travail englobe des éléments calculés par retraitement de données comptables : sommes versées au personnel intérimaire, subventions apportées au comité d’entreprise, etc.

Les 3 effets de l'évolution de la masse salariale

Une décomposition de l’évolution de la masse salariale selon différents effets fait apparaître les incidences des décisions en matière de politique salariale.
Trois effets sont mis en évidence :

  • Evolution en niveau : (Salaire Dec. N+1) / (Salaire Dec. N). L’évolution en niveau correspond à la variation de salaire telle qu’elle peut être perçue par le salarié.
  • Evolution en masse : (Salaire N+1) / (Salaire Dec. N x 12). Pour un même effet niveau, plus les augmentations sont tardives, plus l’évolution en masse est faible.
  • Effet report : (Salaire Dec. N+1 x 12) / (Salaire N+1). L’effet report mesure l’augmentation automatique de la masse salariale en N+2 en raison des augmentations passées, même si aucune augmentation n’est prévue par la politique salariale sur cette période.

La relation entre les trois effets est la suivante : Evolution en niveau = évolution en masse × effet report.

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