La gestion budgétaire a pour but de prévoir ex ante les conditions d’approvisionnement, de production, de distribution et de connaître la rentabilité attendue d’une opération d’investissement. Le travail de prévision est par définition soumis à l’aléa : il est impossible de prévoir avec certitude les conditions d’exercice de l’entreprise.
L’analyse des écarts sur résultats se fait à l’inverse ex post, à la fin de l’exercice. Elle permet avant tout de savoir si les résultats sont conformes aux prévisions.
Si ce n’est pas le cas, un écart apparaît. Le but du contrôleur de gestion sera alors de comprendre d’où vient cet écart.
Est-ce qu’il provient d’un coût d’approvisionnement plus élevé qu’attendu ? Auquel cas il serait pertinent de revoir les relations avec les fournisseurs. Est-ce que l’écart provient de ventes moins importantes que prévues? Auquel cas il faudrait revoir la politique marketing de l’entreprise.
Le but est donc ici de répartir la responsabilité de cet écart entre les différentes parties de l’organisation, afin d’en comprendre les ressorts et améliorer la gestion future.