Le jury est conscient de la difficulté de l’épreuve et de ce qu’elle requiert comme compétences et connaissances multiples à mobiliser dans un temps limité.
Il se permet alors de rappeler que c’est par un entraînement répété et régulier que l’on peut apprendre à convoquer et à mobiliser rapidement les savoirs et savoir-faire qui seront évalués.
En français :
La gestion du temps est ici primordiale car c'est le manque du temps qui expliquerait, semble-t-il, dans de nombreuses copies de candidats : des analyses sommaires, une absence de citations préjudiciable à la clarté de la pensée et à la bonne réalisation de l’exercice, une lecture rapide et une compréhension approximative des textes.
Lire de la littérature, mais aussi des textes de sciences humaines et sociales, faire dialoguer sa pensée avec la pensée des auteurs constitue un exercice intellectuel à ne pas négliger.
En relation directe avec la fonction d’enseignement pour laquelle il postule, on attend du candidat une production témoignant :
- d'une langue écrite de qualité (correction, clarté et justesse de l’expression),
- de toutes les caractéristiques d’un travail d’écriture entièrement rédigé : présence d’une introduction, d’une conclusion, de développements organisés et équilibrés, avec des repères destinés au lecteur (transitions, articulations logiques, mention des sources et références...),
- d’une bonne compréhension des textes (absence de contresens, qualité de la lecture des textes).
Le jury attend du candidat qu’il maîtrise les fondamentaux de la grammaire scolaire de fin de collège. Si les connaissances sont nécessaires pour comprendre exactement la question et y répondre justement, encore faut-il faire preuve de rigueur et de précision dans l’établissement, la présentation et/ou la rédaction de la réponse. Les réponses attendues se doivent d’être claires et ne tolèrent aucune approximation.