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Entretien avec le jury

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Composition de l'entretien

À compter de la session 2022, l’une des épreuves d’admission du concours de recrutement de professeur des écoles consiste en une épreuve d’entretien avec le jury.
Cette épreuve, notée sur 20, porte sur la motivation du candidat et son aptitude à se projeter dans le métier de professeur au sein du service public de l’éducation.

Première partie (environ 15 minutes) : le candidat présente, pendant environ 5 minutes, son parcours qui l’a conduit à se présenter au concours. Cette présentation est suivie d’un échange de 10 minutes environ avec le jury. Préalablement à l’entretien, le candidat aura fourni une fiche individuelle de renseignement (non évaluée).

Deuxième partie (environ 20 minutes) : deux mises en situation professionnelle, l’une d’enseignement, l’autre liée à la vie scolaire, sont proposées au candidat afin que le jury puisse évaluer son aptitude à :

  • s’approprier les valeurs de la République, notamment la laïcité et les exigences du service public (droits et obligations du fonctionnaire, lutte contre les discriminations et stéréotypes, promotion de l’égalité, neutralité…) ;
  • faire connaître et faire partager ces valeurs et exigences.

Attendus de l'épreuve

Première partie : elle est consacrée au projet et à la motivation professionnelle du candidat. Celui-ci présente son parcours et est invité à valoriser ses expériences (stages, travaux de recherche, engagement associatif, enseignements suivis…). Il ne s’agit pas de réaliser un exposé exhaustif, mais d’évoquer les expériences qui justifient son souhait de devenir enseignant et précisent sa motivation.
Lors de l’entretien qui suit, le jury peut demander au candidat de préciser certains points de son exposé et s’appuie sur la fiche de renseignement individuelle pour poser des questions complémentaires qui doivent toutefois rester centrées sur l’exposé initial.

Deuxième partie : celle-ci est consacrée aux deux mises en situation professionnelles qui font appel à l’expérience (directe ou indirecte) du candidat, ainsi qu’à sa capacité de jugement à propos d’une situation professionnelle. Le candidat est ainsi invité à formuler une proposition d’action afin de répondre au problème identifié dans la mise en situation.
Cette seconde partie de l’épreuve ne comporte pas de temps de préparation : le jury commence donc l’entretien en précisant le contexte, par exemple : « Vous êtes professeur de (…) dans telle école … ».

Pour chacune des situations, l’entretien avec le jury dure 10 minutes et est structuré autour de deux questions principales :

  1. Quels sont les valeurs et principes de la République et, le cas échéant, les principes juridiques régissant l’organisation et le fonctionnement des établissements publics locaux d’enseignement et des écoles, ou, s’il y a lieu, des établissements privés sous contrat, qui sont en jeu dans cette situation ?

  2. Comment analysez-vous cette situation et quelles pistes de solutions envisagez-vous ?

Mises en situation professionnelles

Les mises en situation proposées s’inspirent le plus possible de situations réelles et peuvent porter sur :

  • les droits et obligations des fonctionnaires, notamment la neutralité ;
  • les exigences du service public de l’éducation ;
  • les valeurs de la République (liberté, égalité, fraternité, indivisibilité, laïcité, démocratie, justice sociale, respect de toutes les croyances).


Ces situations sont également l’occasion, pour le candidat, de montrer qu’il connaît le fonctionnement d’un établissement scolaire (fonctions et ressources sur lesquelles s'appuyer en cas de besoin).
Une fois que le candidat aura présenté son analyse de la situation et les pistes d’action qu’il propose, le jury pourra également chercher à :

  • évaluer ses connaissances de la déontologie des fonctionnaires,
  • apprécier son éthique professionnelle,
  • tester son sens des responsabilités.


Exemples de mises en situation professionnelles :

  • En lien avec la discipline enseignée ou au contexte de classe :
    • question d’un élève ou de parents d’élèves sur un contenu d’enseignement : par exemple, contestation d’un génocide en histoire, refus d’un enseignement en SVT sur la théorie de l’évolution, etc.
    • refus d’un élève de participer à une activité : par exemple, piscine, visite d’un édifice religieux incluse dans une sortie scolaire, etc.
    • interpellation de la part d’un élève qui s’estime discriminé par l’enseignant : par exemple, remise en cause d’une notation…
    • gestion d’Internet ou des médias en lien avec les valeurs de la République : par exemple, contestation d’un énoncé scientifique par les élèves à partir d’informations relevées sur internet ; énoncé en classe de théories racistes liées à la consultation d’un site complotiste…

  • En lien avec la vie scolaire :
    • relations des enseignants avec les parents d’élèves au sein de l’école ou de l’établissement, ou à l’extérieur, notamment lors des sorties scolaires ;
    • demandes d’élèves en lien avec la laïcité : demandes d’autorisation d’absence, de dispenses, ports de signes, demandes liées à la restauration, gestion de l’application du principe de laïcité dans un internat ou au cours d’une sortie scolaire…

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