L’éducation aux droits de l’Homme, aux droits de l’enfant en particulier, fait partie des programmes d’enseignement.

La Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) est un texte fondateur.

Sa connaissance participe à la construction progressive de la citoyenneté et à l’acquisition d’une culture humaniste. Elle fait partie des connaissances définies par le Socle commun de connaissances, de compétences et de cultures.

La CIDE est un traité international : c'est le seul traité qui reconnaît des droits fondamentaux aux enfants. La CIDE est le premier instrument juridique international ayant force de loi qui reconnaît à l’enfant des droits civils, culturels, économiques, politiques et sociaux. Elle fut signée le 20 novembre 1989 et entra en vigueur en 1990 avec la ratification de 20 États. Le monde reconnaissait que les enfants, eux aussi, avaient des droits.

193 États l’ont ratifiée à ce jour.

4 principes fondamentaux :

1. La priorité donnée à l’intérêt supérieur de l’enfant
La CIDE reconnaît expressément que la responsabilité d’élever les enfants revient en priorité aux parents.
2. La non-discrimination
L’État partie doit garantir une protection complète contre la discrimination.
3. Le droit à la vie, à la survie et au développement
L’État partie doit utiliser toutes les ressources disponibles pour protéger le droit de l’enfant à la vie, et notamment contrôler l’efficacité des mesures de prévention.
4. Le respect des opinions de l’enfant
L’État partie doit veiller à ce que le droit de l’enfant d’être entendu dans toutes les procédures le concernant soit largement connu des parents, des enseignants, des directeurs d’école, de l’administration publique, des magistrats, des enfants eux-mêmes et de la société en général.

Les cinquante-quatre articles de la CIDE précisent la mise en œuvre de ces principes par l’énoncé des droits et des modalités de leur application.

Parmi eux :

  • Le droit à une identité : il affirme la nécessité de l’enregistrement de l’enfant à la naissance, son droit à une nationalité et à connaître ses parents, si possible, et être élevé par eux.
  • Le droit à la santé : vie, survie et développement…
  • Le droit à l’éducation : sur la base de l’égalité des chances, l’enseignement primaire doit être obligatoire et gratuit, l’enseignement secondaire accessible à tous.
  • Le droit à la protection : la nécessité de programmes sociaux.
  • Le droit à la participation : liberté d’expression, d’accès à l’information, de pensée, de conscience et de religion, liberté d’association et de réunion, protection de la vie privée.