Nature des subordonnées


La nature
d'une proposition subordonnée correspond à son type, lui-même lié au subordonnant qui l'introduit.

  • Les complétives : introduites par la conjonction « que ».
  • Les interrogatives : introduites par un mot interrogatif (pronom, déterminant ou adverbe) : elles peuvent être transformées en questions directes.
  • Les relatives : introduites par un pronom relatif, elles sont compléments de nom ou pronom (antécédent). La relative n’a aucune autonomie et ne peut exister seule.
  • Les circonstancielles : introduites par une conjonction de subordination, classées selon les sept nuances (cf. ci-dessous). Elles peuvent généralement être supprimées ou déplacées car elles complètent la principale et non le verbe.
  • Les participiales et les infinitives : le noyau est un verbe au participe passé ou présent, ou à l’infinitif, possédant un sujet propre.


Fonction des subordonnées


La fonction
de la proposition subordonnée correspond au rôle grammatical qu'elle joue dans la phrase.

Une subordonnée peut être sujet du verbe principal, attribut, complément de l'adjectif, complément d'agent, apposition.

Elle peut être complément du nom (ou du pronom) antécédent. C'est la fonction la plus fréquente de la relative.

Elle peut être complément d'objet du verbe principal : elle est alors complétive. Contrairement aux autres subordonnées, les complétives ne peuvent être ni supprimées ni déplacées.

Elle peut être complément circonstanciel du verbe principal : elle est alors circonstancielle. Les propositions subordonnées circonstancielles donnent des indications de temps, but, cause, opposition ou concession, hypothèse et conséquence.