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James Bond, de la littérature au cinéma

Origine du personnage
Le personnage de James Bond est créé en 1952 par Ian Fleming, un journaliste britannique, lui-même ancien espion lors de la Seconde Guerre mondiale. S’il souhaitait initialement appeler son personnage James Secretan, il choisit finalement les nom et prénom d’un de ses amis, James Bond.

Le personnage dans les livres :
Ian Fleming (1908-1964) rédige douze ouvrages mettant en scène le personnage :

  • Casino Royale en 1953 ;
  • Vivre et laisser mourir en 1954 ;
  • Moonraker en 1955 ;
  • Les diamants sont éternels en 1956 ;
  • Bons Baisers de Russie en 1957 ;
  • James Bond contre Dr No en 1958 ;
  • Goldfinger en 1959 ;
  • Opération Tonnerre en 1961 ;
  • Motel 007 en 1962 ;
  • Au service secret de Sa Majesté en 1963 ;
  • On ne vit que deux fois en 1964 ;
  • L'Homme au pistolet d'or en 1965.

Dans sa lignée, d’autres auteurs poursuivent l’écriture des aventures de James Bond après la mort de Fleming, tels que John Gardner, Raymond Benson, Charlie Higson...

James Bond au cinéma
Au cinéma, l’espion britannique apparaît pour la première fois en 1962 dans le film James Bond 007 contre Dr No, avec l’acteur Sean Connery dans le rôle principal. Depuis, 5 autres acteurs se sont succédé : George Lazenby (1 film), Roger Moore (7 films), Timothy Dalton (2 films), Pierce Brosnan (4 films) et Daniel Craig (5 films). Mourir peut attendre, vingt-cinquième film de la franchise, est sorti sur nos écrans de cinéma le 6 octobre.

Quelques grandes caractéristiques

  • Des armes, gadgets et voitures (notamment ses mythiques Aston Martin) modernes ;
  • Une introduction similaire entre les films : Bond dans un rond blanc qui tire face à lui ;
  • Il affronte des ennemis, à plusieurs reprises des Soviétiques (contexte de la guerre froide).

Les 75 ans de la fin du procès de Nuremberg

Les origines de ce tribunal
Dès 1942, les dirigeants des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de l’Union soviétique décident que les responsables de crimes contre les populations civiles seraient jugés dans le cadre d’un tribunal militaire. Signé en octobre 1943, le traité de Moscou confirme cette volonté en annonçant que les responsables de crimes de guerre seront jugés dans les pays où ils ont commis leurs méfaits.

Qui sont les accusés ?
Entre le 20 novembre 1945 et le 1er octobre 1946, se tient à Nuremberg, en Allemagne, le procès de 24 dirigeants nazis accusés de complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité lors de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). La plupart des plus hauts dignitaires nazis (Hitler, Goebbels...) ne sont pas jugés dans le cadre de ce procès car ils ont mis fin à leurs jours, ou se sont enfuis avant d’être arrêtés.

Ce procès est suivi chaque jour par près de 400 visiteurs et plus de 300 correspondants du monde entier.

Les condamnations
Pour rendre son verdict, la cour a fait le choix de s’appuyer principalement sur les documents écrits par les Nazis plutôt que sur les témoins oculaires, afin que les récits ne soient pas altérés.

À l’issue du procès, 3 accusés sont acquittés, 7 sont condamnés à de la prison et 12 sont condamnés à mort par pendaison. Ils sont exécutés peu de temps après, dans la nuit du 15 au 16 octobre.

Le caractère historique de ce procès
Dès son ouverture, le juge britannique Geoffrey Lawrence avait mis l’accent sur l’impact historique de ce procès : « [l]e procès qui va commencer est unique dans les annales du droit mondial et d'une importance extrême pour des millions de personnes du monde entier ».

Il marque la première mise en application de la condamnation pour crime contre l'humanité, qui, il faut le rappeler, ne porte pas seulement sur la persécution, la déportation et l'extermination subies par les Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Cette incrimination désigne la « violation délibérée et ignominieuse des droits fondamentaux d'un individu ou d'un groupe d'individus inspirée par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux ».

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