Semaine 1

Infos-clés

• Bloody Sunday est le nom donné à une tuerie dans le Nord de l’Irlande ;
• Une marche était organisée pour que catholiques et protestants aient les mêmes droits dans le pays ;
• Alors que l’armée britannique a dressé des barricades pour orienter le parcours des manifestants, certains décident de les franchir ;
• Des affrontements débutent et l’armée britannique commence à tirer ;
• Malgré un ordre de cessez-le-feu, plusieurs personnes sont tuées ou blessées par l’armée.

Dates-clés 

• Dès les années 1960, l’Irlande est divisée en deux : l’Irlande du Nord refuse la domination britannique et mène plusieurs actions violentes ;
• 30 janvier 1972 : Bloody Sunday, aussi appelé le « Dimanche sanglant » ;
• 2010 : le gouvernement britannique publie un rapport et reconnaît la responsabilité de son armée.

Chiffres-clés

• 14 personnes perdent la vie ;
• 28 autres sont blessées.

Aller plus loin : 

Plusieurs artistes commémoreront l’événement :

• le chanteur John Lennon et le groupe U2 écrivent chacun une chanson ;
• un film de Paul Greengrass, en 2002, Bloody Sunday, retrace cette journée.

Infos-clés

• La Russie a placé des soldats à la frontière avec l’Ukraine ;
• Elle affirme ne pas avoir d’intention belliqueuse, mais refuse que l’Ukraine se rapproche de l’OTAN ;
• Les Européens et les Américains menacent la Russie de sanctions en cas d’attaque ;
• Cependant, la dépendance des Européens aux gaz russes et le projet de gazoduc Nord Stream 2 permettent à la Russie de dicter ses règles.

Dates-clés 

• 2014 : la Russie envahit la Crimée ;
• Fin 2021 : regain des tensions, Poutine place des hommes à la frontière ;
• Janvier 2022 : les États Baltes sont autorisés par les États-Unis à envoyer des armes à l’Ukraine.

Chiffres-clés

• 100 000 : c’est le nombre de soldats russes qui seraient situés à la frontière avec l’Ukraine ;
• 100 000 : nombre de réservistes et membres de l’armée ukrainienne se préparant à une éventuelle invasion ;
• 8 500 : nombre de soldats américains prêts à intervenir en cas de conflit.

Aller plus loin : 

• Le 28 janvier, lors d’un échange téléphonique, le président russe Vladimir Poutine et le président français Emmanuel Macron se sont mis d’accord sur la nécessité d’une « désescalade » et d’une poursuite du dialogue.