Semaine 2 (08 au 15/09)

Déroulement des attentats

Le mardi 11 septembre 2001, 4 avions de ligne sont détournés par des terroristes du réseau Al-Qaïda :

• Deux d’entre eux s’écrasent dans les tours du World Trade Center (entraînant la chute de deux immeubles voisins) : elles s’effondrent 2 heures plus tard.
• Un troisième atteint le Pentagone (bâtiment qui abrite le quartier général du département de la Défense).
• Le dernier s’écrase dans la campagne américaine après que des passagers, qui avaient été informés des attentats en cours, aient pu reprendre le contrôle de l’avion en s'opposant aux terroristes.

Un lourd bilan humain

Ces attentats sont les plus meurtriers de toute l’Histoire :

• Ils ont causé la mort de 2 977 personnes et ont fait 6 291 blessés ;
• Parmi les victimes, 2 professions sont particulièrement touchées :
  
  • les pompiers (343 personnes tuées),
  • les policiers (60 personnes tuées).

Un retentissement mondial

Ces attentats sont retransmis pratiquement en temps réel par les chaînes de télévision du monde entier.

Des centaines de millions de téléspectateurs assistent alors quasiment en direct aux événements : du moment où l’avion s’écrase dans la seconde tour jusqu’à l’effondrement de l’ensemble du World Trade Center.

La réaction des États-Unis

En réponse à ces attaques, le président américain de l’époque, G. W. Bush et l’administration américaine se lancent dans une guerre contre le terrorisme en commençant par envoyer des troupes en Afghanistan dès octobre 2001 - pays qui héberge Oussama Ben Laden, soupçonné d’être le commanditaire des attentats -, puis en Irak en mars 2003.

Dès 1999, Ben Laden figure sur la liste des 10 criminels les plus recherchés au monde suite aux premiers attentats perpétrés dans les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie. Il est finalement capturé et tué par l’armée américaine en mai 2011.

La reconstruction : Ground zero, lieu de mémoire

Ground zero est le terme utilisé pour désigner l’ancien emplacement des tours jumelles du World Trade Center. Il accueille désormais un mémorial et un musée inaugurés en septembre 2011.

Qu’est-ce que la contraception ?

Il s’agit d’un moyen (préservatif, pilule, stérilet…) visant à empêcher une grossesse suite à un rapport sexuel. Toutefois, parmi tous les contraceptifs, le préservatif est le seul à protéger des maladies sexuellement transmissibles.

Origine de la pilule

Le professeur américain Grégory Pincus élabore la première pilule contraceptive en 1956, même si les premiers essais restent perfectibles : l’ovulation n’est pas totalement bloquée et la dose d’hormones est trop élevée.

Il faudra attendre 1957 et quelques modifications pour que la pilule soit vendue aux États-Unis, puis en France sous le nom d’Enovid. À l’époque, elle est réservée aux femmes qui souffrent de douleurs pendant leurs règles.

La loi Neuwirth de 1967

La loi Neuwirth, nommée ainsi d’après le député qui l’a présentée et défendue, est une loi française adoptée en décembre 1967 qui abroge la loi de 1920 interdisant l’information au sujet des moyens de contraception, mais aussi leur utilisation. Désormais, le recours aux contraceptifs, et notamment à la contraception orale, devient légal.

Cette loi rencontre de nombreuses oppositions et n’entre finalement en vigueur qu’en 1972.

La pilule remboursée par la Sécurité sociale

En 1974, quelques mois avant la loi sur la dépénalisation de l’avortement qu’elle défendra devant l’Assemblée nationale et qui portera son nom, Simone Veil défend un autre projet visant à libéraliser l’accès à la pilule contraceptive en mettant en place son remboursement par la Sécurité sociale. Dès 1974, ce moyen de contraception devient ainsi accessible à tous.

La pilule du lendemain

En juin 1999, la pilule du lendemain (méthode permettant d’éviter une grossesse non désirée en cas de rapport sexuel à risque) est légalisée et rendue accessible à toutes les femmes en pharmacie. Cette pilule doit néanmoins rester un moyen de contraception pris à titre exceptionnel.

Une mesure contre la précarité

La pilule est le premier moyen de contraception utilisé par les femmes (suivie du stérilet), cependant, certaines d’entre elles sont peu ou pas remboursées par la Sécurité sociale, ce qui peut constituer un obstacle. Pour lutter contre cette précarité, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé que les contraceptifs seront gratuits pour toutes les femmes jusqu’à 25 ans dès 2022.