Lors d’un état d’urgence vitale, l’organisme est dans l’incapacité d’intervenir pour pallier la défaillance d’un ou des organes, ou face à un état de choc. En effet, lors de cette défaillance organique ou systémique, le système nerveux autonome se trouve incapable d’agir pour rétablir l’équilibre. Il se produit donc une hypoxie avec cytolyse par défaut de perfusion cellulaire. De ce fait, il est indispensable d’utiliser des médicaments et drogues pour traiter le patient en fonction des signes cliniques.
Les catécholamines sont les drogues cardio-vasoactives les plus utilisées dans le traitement des états de choc. Les catécholamines sont des substances sympathomimétiques, c'est-à-dire qu'elles sont capables d'entraîner une réponse semblable à celle observée lors de l'activation du système sympathique (médiateurs du système nerveux sympathique). Leurs effets sont en fonction du récepteur stimulé (récepteurs β1 et β2 ou récepteurs α1 et α2 ).
Les Chronotropes augmentent la fréquence cardiaque ; les Inotropes augmentent la force de contraction cardiaque ; les Dromotropes augmentent la vitesse de conduction cardiaque, et les Bathmotropes augmentent l’excitabilité cardiaque.