Les techniques d’assemblage dépendent des matériaux à assembler. Les connaître permet de limiter les usages de colle et suppose une excellente connaissance des matériaux et de leurs propriétés.
Par exemple, pour fixer deux morceaux de bois, le système de tenon et de mortaise est le plus connu, notamment des charpentiers. Mais il en existe bien d’autres comme l’usage de cheville avec enfourchement, d’enture à mi-bois ou en croix, de trait de Jupiter, de queue d’aronde.
Pour assembler avec de la ficelle, différents types de liens ou de nœuds sont aussi intéressants à connaître pour leur résistance et leur esthétique : nœud d’arrêt ou de capucin, de pêcheur ou de jambe de chien, utilisés pour les cordons de pendentifs ou les bracelets par exemple, nœud plat ou nœud de chaise, facile à défaire même après tension.
Une autre technique d’assemblage pour les pièces métalliques peut être utilisée : la soudure à l’étain avec un fer à souder. Il faut, au préalable, bien étamé les pièces à souder.
En carton, des systèmes d’encoche existent et permettent de créer des structures croisées très résistantes. Le travail du carton en mobilier est apparu dans les années 1970. Il existe deux techniques d’assemblage : l’une est inspirée de l’origami et travaille la plaque de carton comme un élément d’architecture sous forme de pliages, l’autre, utilisée initialement par le designer et architecte Frank Gehry, est proche du lamellé-collé. Cette technique qui ressemble à celle de l'aggloméré est appelée « Edge-Board », donnant le nom à sa collection de mobilier.