Le processus d’intégration européenne a connu quelques freins. Si on peut aisément se référer aux réserves émises par certains États, notamment sur la monnaie unique, le Royaume-Uni a régulièrement montré une défiance vis-à-vis de celle-ci.

Après une adhésion compliquée en 1973, les britanniques ont souvent cherché à moduler leur participation, en particulier financière (« I want my money back » clamait Margaret Thatcher).

En 2008, le Traité de Lisbonne intègre la faculté pour un État membre de se retirer de l’Union européenne et crée une procédure à cette fin (article 50 TUE).

C’est cette procédure que le Royaume-Uni a enclenchée le 29 mars 2017 après un référendum national en faveur du « Brexit ». De tumultueuses négociations ont été engagées car ce départ créait certaines complications, notamment concernant l’Irlande du Nord et le sort des ressortissants européens.

Le 31 janvier 2020, le divorce est acté, et le Royaume-Uni devient le premier État à quitter l’Union européenne, rompant ainsi avec le principe d’une intégration continue et irréversible.