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Partie I - Fondements et finalités de l'activité économique

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Invention et développement de la Comptabilité Nationale

La comptabilité nationale est un outil essentiel pour les gouvernements ainsi que pour les chercheurs et les citoyens. En effet, la comptabilité nationale retrace, en respectant des règles précises communes à l’ensemble des pays, le circuit économique national. Elle permet de donner, sans parti pris, une représentation chiffrée et aussi complète que possible de l’économie nationale.

Les prémices de la comptabilité nationale trouvent racine en Grande-Bretagne dès 1941 avec le « white paper » de Meade et Stone, préparé pour le Chancelier de l’Echiquier. En France, c’est en 1945 que commence la construction d’une véritable comptabilité nationale, mais il faut attendre 1950 et l’influence de G. Gruson pour que celle-ci ne soit plus seulement une collection de statistiques nationales, mais devienne une véritable science autonome, logique et rigoureuse.

Face à la mondialisation des économies, il est rapidement décidé d’harmoniser, au niveau mondial, les différents systèmes de comptabilité nationale. C’est en 1953 qu’apparaît alors le premier système normalisé de comptabilité nationale de l’ONU, système appelé SCN 53.

Ainsi, d’inspiration keynésienne au début de son histoire, la comptabilité nationale est devenue indépendante et incontournable. Elle garde tout de même de son inspirateur une vision systémique et basée sur les grands agrégats de l’économie.

La pyramide de Maslow

Dans les années 1950, le psychologue américain Abraham Maslow (1908-1970) propose une hiérarchie des besoins humains. Selon lui, si les besoins absolus sont en quantité finie, les besoins relatifs (qui dépendent de la société dans laquelle on vit, de l’époque…) sont illimités. Ainsi, la satisfaction d’un de ces besoins relatifs entraîne la naissance d’un nouveau besoin relatif.

Maslow propose donc une représentation des besoins, sous forme pyramidale, en partant des besoins les plus vitaux, vers les besoins les plus relatifs. On trouve ainsi, de la base vers le sommet :

  • Les besoins physiologiques : ce sont les besoins essentiels à la survie humaine comme manger, boire, se vêtir.

  • Les besoins de sécurité : l’être humain, pour se sentir en sécurité, a besoin d’être certain que ses besoins physiologiques seront satisfaits chaque jour. Plus l’individu est rassuré sur la satisfaction de ses besoins vitaux, plus il se sentira en sécurité.

  • Les besoins sociaux : l’Homme est un animal social, il a besoin, pour se réaliser pleinement, d’appartenir à un groupe social identifié, d’être accepté par les autres et de pouvoir s’exprimer au sein de ce ou ces groupe(s).

  • Les besoins d’estime : l’avant-dernier étage de la pyramide correspond au besoin d’être connu et reconnu en tant qu’individu (valeur personnelle), ainsi que par le biais de son travail.

  • Les besoins de réalisation de soi : c’est le dernier étage de la pyramide, celui qui correspond aux besoins apparaissant lorsque tous les précédents ont été réalisés. Il correspond à la nécessité de se sentir responsable.

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