Retour

Partie II - Le fonctionnement de l'économie de marché

🎲 Quiz GRATUIT

📝 Mini-cours GRATUIT

Qu’est-ce que le capitalisme ?

C’est peut-être l’un des mots les plus utilisés en économie, mais pourtant sa définition reste souvent approximative et l’on a du mal à saisir pleinement le concept.

Le fonctionnement capitaliste de l’économie apparaît dès le XVe siècle avec l’apport massif d’or suite à la découverte de l’Amérique, mais se développe surtout à partir du XVIe siècle avec le développement du commerce et de l’industrie. Si la forme du capitalisme change au cours de l’histoire, on peut néanmoins retenir trois traits fondamentaux :

  • La propriété privée des moyens de production. Dans un régime capitaliste, les machines sont détenues par le propriétaire de l’entreprise. Cela change des périodes précédentes où les moyens de production pouvaient appartenir soit à l’Etat soit aux personnes impliquées dans la production (un petit artisan au Moyen Âge était propriétaire de son marteau par exemple).
  • La relation salariale. Avant l’émergence du capitalisme, il existait de multiples petits ateliers de production où chaque artisan fabriquait et vendait sa marchandise. L’émergence du capitalisme est concomitante avec l’émergence des firmes, lieux où l’on regroupe les travailleurs afin de produire. Il s’est ainsi développé un rapport particulier entre le détenteur des moyens de production (le capitaliste) et le travailleur, le salariat. Ainsi, le travailleur vend sa « force de travail » contre une rémunération.
  • Une économie de marché. Dans le système capitaliste, le marché organise les échanges selon la « loi » de l’offre et de la demande. Le prix du marché permet ainsi de rassembler le maximum d’offreurs et de demandeurs. Afin de fonctionner correctement, le marché nécessite, selon les économistes libéraux, le moins d’intervention étatique et la liberté totale de commerce, d’échange…

La concurrence Pure et Parfaite (CPP)

Si la concurrence pure et parfaite se rencontre peu dans la réalité, son étude reste essentielle pour comprendre les mécanismes de formation des prix sur un marché. Avant toutes choses, il est important de bien connaître les hypothèses qui fondent ce modèle. Elles sont au nombre de cinq :

  • L’atomicité : le nombre d’acheteurs et de vendeurs est très grand. Cela permet de s’assurer qu’aucun des agents présents sur le marché ne puisse disposer d’un pouvoir de marché (et par conséquent ne puisse influencer les prix).
  • L’homogénéité des produits : les produits vendus sur un même marché sont jugés identiques, homogènes et substituables par les consommateurs. Ainsi, la concurrence est jugée « pure » puisque les consommateurs ne peuvent pas différencier les biens selon l’entreprise qui les fabrique.
  • La libre entrée et sortie du marché : l’arrivée de nouvelles firmes sur le marché n’est soumise à aucune restriction ni délai. Cela suppose qu’il n’y ait aucune barrière à l’entrée (protectionnisme, administrative…), ni des coûts fixes trop élevés que les nouvelles firmes ne pourraient pas prendre en charge. Parallèlement, la sortie du marché est libre et sans délai.
  • La libre circulation des facteurs de production : le capital et le travail peuvent circuler sans restrictions et sans coûts d’une industrie à l’autre.
  • L’information parfaite : l’ensemble des acteurs du marché disposent de l’intégralité de l’information disponible (transparence). Celle-ci est donc gratuite et disponible sans délai.

La vision normative de la CPP est souvent critiquée en tant qu’elle simplifie une réalité pourtant bien plus complexe. Cependant, l’utilisation du cadre de la CPP a joué un grand rôle dans la compréhension des mécanismes des marchés qui sortent de ce cadre tels que les monopoles, oligopoles, etc.

Nomad+, Le pass illimité vers la réussite 🔥

NOMAD EDUCATION

L’app unique pour réussir !