Membre fondateur de l’Union européenne, la France en est un acteur majeur. La contribution française au budget européen représente 13% de l'ensemble des contributions nationales. La France est le second contributeur au budget de l'UE derrière l'Allemagne.
Sa situation géographique fait par ailleurs d’elle un carrefour européen et une interface (zone de contact entre plusieurs espaces différents) à la fois maritime et terrestre. Elle se trouve cependant en marge de la mégalopole européenne qui va de Londres à Milan et du centre de gravité de l’Union qui se déplace vers l’est.
Elle est connectée à un réseau européen des transports, les voies de communications majeures se poursuivant au-delà des frontières : on peut citer les liaisons ferroviaires jusqu’à l’Angleterre comme l’Eurostar, le Thalys vers la Belgique et les Pays-Bas et le TGV Lyon-Turin en projet.
Les régions françaises sont tournées vers les pays voisins et participent à de multiples structures transfrontalières (eurorégion Aquitaine-Euskadi, France Wallonie-Flandres, Alcotra entre la Savoie et l’Italie) qui sont des espaces de coopération et d’échanges porteurs de projets communs (ligne ferroviaire Bayonne-San Sébastien).
La France aménage son territoire afin de se tourner vers les autres pays membres. La fin des barrières douanières et l'existence de l’espace Schengen, qui assure la libre circulation des personnes entre les pays qui en font partie, entraînent le développement des échanges.
Certains espaces restent cependant à l’écart du dynamisme économique. L’UE tente de réduire les inégalités grâce au Fonds européen de développement économique régional (FEDER) qui finance des projets dans les régions les moins riches et les plus en difficulté comme les régions rurales françaises en déprise (Massif Central, par exemple).