Le Brésil a un territoire immense de 8,5 millions de km². Cela en fait le 5ème pays au monde. Frontalier avec dix pays sud-américains, il bénéficie d’une large ouverture atlantique qui l’expose aux flux mondiaux. Le Brésil a un climat tropical dans la plus grande partie du pays et tempéré dans l’extrême Sud. Le sous-sol brésilien renferme d’importants gisements de minerais.

Avec trois fleuves principaux, le Brésil a un potentiel hydro-électrique qui assure plus de 80 % de la production électrique du pays. L’absence de grands accidents du relief favorise l’agriculture et la forêt amazonienne constitue un immense réservoir de bois. Le Brésil ne maîtrise pas encore toutes ses ressources. Le développement du pays est favorisé par un interventionnisme étatique, une ouverture aux capitaux étrangers, un capital privé national important et une politique d’industrialisation efficace.

Les statistiques font du Brésil un géant agricole à l’échelle mondiale grâce à un puissant complexe agro-industriel qui fait appel aux investissements étrangers. L’industrie brésilienne est largement ouverte sur le monde et accueille d’importants investissements étrangers. Le Brésil possède un large éventail de produits manufacturés, ceux-ci constituent 60% au moins de ses exportations. Le Brésil fait partie des 25 premiers exportateurs et importateurs mondiaux. Sa balance commerciale, est excédentaire. 

Cependant, le pays a encore des défis à relever. Avec un IDH de 0,754 en 2015, un écart considérable sépare certaines régions du Brésil. De plus, la richesse est concentrée entre les mains d’une minorité constituée surtout d’industriels, de commerçants et de propriétaires de latifundios. Aussi, une part importante de la population souffre de malnutrition. La cause majeure réside dans l’insuffisance des denrées vivrières pour une population en croissance. L’accès à la terre est le problème majeur des paysans brésiliens. En effet, celle-ci est concentrée entre les mains d’une minorité de gros propriétaires qui la sous-exploite. Enfin, la dette publique a atteint 66,5 % du PIB en 2015 et son remboursement accapare une part importante des recettes.